Malgré toute la pression en provenance des États-Unis, l’Inde est déterminée à acheter des systèmes de défense antiaérienne et antimissile S-400 à la Russie.
Des sources au sein du gouvernement indien ont affirmé que l'Inde annoncerait, lors du premier dialogue ministériel avec Washington prévu pour le 6 septembre, son intention d’acheter des systèmes de défense aérienne russes S-400.
S-400 : l’Inde ignore les avertissements de Washington
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Le gouvernement américain a mis en garde l’Inde sur cet accord avec la Russie, précisant que cela mettrait fin à la coopération militaire des États-Unis avec les Indiens.https://t.co/d9AQFwRd58 pic.twitter.com/lORSq9dw07
La chaîne de télévision NDTV a rapporté que le gouvernement indien ne voulait pas renoncer à l’achat de S-400 russes et qu’il envisageait de faire passer ce message aux Américains lors de la prochaine rencontre indo-américaine, le 6 septembre, dans le format « 2+2 » à Washington.
« L'Inde a pratiquement terminé de conclure l'accord avec la Russie concernant les S-400 et nous avons l'intention d'aller de l'avant. Nous envisageons de faire comprendre aux États-Unis notre position sur cette question », a noté une source indienne citée par Sputnik.
Les responsables indiens ont, à maintes reprises, annoncé, que New Delhi ne renoncerait pas à l’achat de S-400 dans la mesure où elle a besoin de ces systèmes « dans les conditions du développement de l’architecture régionale » et pour « assurer la sécurité du pays ».
Les #USA menacent l’Indehttps://t.co/NJbitsNosc pic.twitter.com/4fnHCpGVl4
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Les États-Unis se disent préoccupés par cette nouvelle acquisition et ne cessent de brandir la menace de sanctions. Le secrétaire adjoint à la Défense américain a récemment averti New Delhi qu’elle ne serait pas exemptée de la loi CAATSA (loi sur la lutte contre les adversaires de l’Amérique par les sanctions).
Les ministres indiens des Affaires étrangères et de la Défense doivent s’entretenir jeudi 6 septembre à Washington, avec leurs homologues américains, entre autres, de ce même sujet.
L'accord sur l’achat de S-400 a été signé par le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi en octobre 2016.
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L’achat de S-400 par d'autres pays y compris la Turquie a provoqué l'ire des autorités américaines.« Quand un allié de l'Otan comme la Turquie utilise des S-400, c'est contraire à notre politique », a déclaré fin août la porte-parole du département d’État américain Heather Nauert.
Le département d’État américain n’exclut pas que l’acquisition de systèmes de défense antiaérienne S-400 russes puisse entraîner des sanctions visant tous les pays demandeurs.
