L’Inde aurait approuvé une proposition de la banque iranienne Pasargad d’ouvrir une succursale à Bombay, selon un rapport.
Dans un récent communiqué, le ministère indien des Finances a informé la Banque de réserve de l’Inde qu’il n’avait pas d’objection à la proposition de la banque iranienne de Pasargad de créer une succursale à Bombay, a rapporté samedi The Indian Express.
La Fédération des Organisations indiennes d’Exportation (FIEO) avait déjà contacté la Banque de réserve de l’Inde, suggérant qu’ils devraient permettre l’entrée des banques iraniennes en Inde pour faciliter le commerce bilatéral.
À la suite de nouvelles sanctions américaines à l’encontre de l’Iran, l’Inde pourrait explorer la possibilité de relancer l’accord roupie-rial, qu’elle a utilisé par le passé, pour importer du pétrole iranien, ajoute le rapport.
La présence d’une banque iranienne en Inde ouvrira un canal financier important qui assurera le transfert de l’argent entre les deux pays.
Il est à noter qu’outre la banque Pasargad, d’autres institutions financières iraniennes, dont Parsian et Saman, ont également demandé l’ouverture d’une succursale en Inde, mais jusqu’ici seule l’ouverture de la succursale de la banque Pasargad a été approuvée.
Au moins 14 banques étrangères ont demandé l’année dernière à la Banque de réserve de l’Inde d’ouvrir des succursales à travers le pays. Outre les banques iraniennes, deux banques chinoises, quatre banques sud-coréennes et deux néerlandaises ont demandé de créer des succursales et des filiales en Inde. Une banque tchèque, une sri-lankaise et une malaisienne ont également demandé l’ouverture de succursales en Inde.
Le président américain Donald Trump a annoncé le 8 mai que Washington se retirerait de l’accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC), conclu en 2015 entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU — États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine — plus l’Allemagne.
Trump a également déclaré qu’il rétablirait les sanctions américaines liées au nucléaire contre l’Iran et imposerait « le plus haut niveau » d’interdictions économiques à la République islamique.