Le porte-parole du gouvernement jordanien a condamné les déclarations du conseiller et beau-fils du président américain, Jared Kushner, sur l’appartenance de Qods à Israël, dénonçant « une violation des lois internationales ».
Selon le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammad al-Momeni, les instances internationales confirment que Qods est un territoire occupé par Israël, au mépris des lois internationales sur le statut de cette ville.
À l’antenne de la télévision jordanienne, Mohammad al-Momeni a affirmé que les déclarations de Kushner contredisaient même la position officielle du président et du secrétaire d’État américains.
Mais les déclarations insolentes de Kushner ne s’arrêtent pas là.
Alors qu’environ 60 Palestiniens ont été tués lundi lors de manifestations réprimées par Israël à la frontière avec Gaza, simultanément aux célébrations pour inaugurer la nouvelle ambassade US à Qods, Jared Kushner a prétendu que les protestataires palestiniens étaient une partie du problème, rapporte le journal britannique Daily Mail.
« Tout comme nous l’avons constaté au cours des protestations de ces derniers mois et d’aujourd’hui même, ceux qui ont provoqué les violences sont une partie du problème, pas une partie de la solution », a-t-il prétendu.
La Maison-Blanche a supprimé cette partie des déclarations de Jared Kushner de la version officielle et l’a remplacée par d’autres pressions sur la disposition américaine à soutenir le processus de compromis au Moyen-Orient.
Le lundi 14 mai était l’un des jours les plus meurtriers dans l’histoire des affrontements entre Israéliens et Palestiniens.
Lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de l’inauguration de l’ambassade américaine à Qods, le gendre de Trump, Jared Kushner, a prétendu que la responsabilité de gestion de Qods revenait entièrement à Israël.
« Certains anciens responsables américains avaient promis de transférer l’ambassade américaine à Qods, mais seul le président Trump a réalisé cette promesse », a-t-il aussi rappelé.