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L’armée turque a pilonné le village frontalier de Jama de la ville de Charan dans le nord-ouest de la province d’Alep

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un char militaire turc près du mont Barsaya, au nord-est d’Afrin, en Syrie, le 23 janvier 2018. ©Reuters

L’armée turque continue l’opération Rameau d’Olivier à Afrin et affirme qu’elle quittera cette région après avoir éliminé les terroristes qui s’y trouvent.

Citant des sources kurdes, les médias syriens ont annoncé que lors du pilonnage perpétré par l’armée turque, un citoyen avait trouvé la mort.

Des chars de l’armée turque. (Photo d’archives)

Blessé lors d’attaques à l’artillerie et à l’obus de mortiers, le 24 janvier, contre le village frontalier de Hamam près d’Afrin, un citoyen syrien vient de succomber à ses blessures aujourd’hui, ont ajouté ces sources.

Selon une autre information, le responsable des relations publiques des Forces démocratiques syriennes (FDS) a démenti les allégations de la Turquie selon lesquelles 260 membres de ce groupe auraient été tués à Afrin.

Afrin sous les bombes des avions de combat turcs, le 20 janvier. ©Ruptly.tv

Il a également qualifié de mensonge la prétention de la Turquie de lutter contre Daech à Afrin.

« En diffusant une telle information, ce pays ne cherche qu’à détourner l’attention de l’opinion publique », a-t-il déclaré avant de préciser que tout le monde savait que Daech n’existait pas dans cette région.

Et ce, alors que, samedi dernier, l’armée truque a entamé l’opération « Rameau d’Olivier » afin d’expulser d’Afrin les unités kurdes.

Selon le rapport des médias turcs, plus de 6 000 militaires sont engagés dans cette opération.

Anadolu a affirmé que ces derniers jours, l’armée turque avait intensifié ses attaques et qu’elle avait pris le contrôle de plusieurs zones importantes, dont la colline de Barsaya dans le rif d’Afrin et le village d’Oucharqi.

Les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan. ©PKK/KCK

« Notre objectif en menant ces opérations est d’anéantir des groupes terroristes comme le PKK et Daech à Afrin dans le nord de la Syrie et de libérer de leurs mains les habitants de cette région », a prétendu le gouvernement turc.

En se référant aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies autorisant la lutte contre le terrorisme, à l’article 51 de la Charte de cette organisation et au droit à la légitime défense, Ankara s’arroge le droit de mener cette opération.

Les autorités turques ont assuré qu’ils souhaitaient préserver l’intégrité territoriale syrienne et que les forces turques quitteraient cette région après avoir éliminé les terroristes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV