Les forces navales de l’armée et du Corps des gardiens de la Révolution islamique sont capables de mener toute sorte d’attaques au missile, avec des vedettes et aussi de planter des mines sous-marines.
La revue américaine National Interest s’est attardée sur la marine de la RII qui constitue, une partie importante de la défense iranienne.
« Bien qu’on juge simples et élémentaires, les unités de la marine iranienne, les forces navales de l’armée et du Corps des gardiens de la Révolution islamique sont, pourtant, capables de contrer toute force étrangère qui voudrait les menacer.
La marine iranienne est équipée d’une flotte composée de vedettes de fabrication chinoise équipées de missiles Qader. Selon l’unité de renseignements de la marine US, le Corps des gardiens de la RI compte 46 petits bateaux de patrouille équipés de torpilles ayant la capacité d'augmenter leur vitesse de 40 à 50 nœuds. La force navale du Corps des gardiens de la RI est aussi en mesure de planter des mines sous-marines ».
La revue américaine évoque ensuite les investissements de l’Iran dans la mise au point de la puissance logistique maritime : « l’Iran avance vers l’acquisition de bateaux plus grands, plus chers et plus puissants ».
Énumérant une longue liste de missiles, navires, bateaux, etc. la revue conclut que les deux corps armés de l’Iran (armée et Pasdaran) assument des responsabilités différentes. La force navale du Corps des gardiens de la RII contrôle les opérations maritimes à l’ouest du détroit d’Hormuz tandis que celle de l’armée surveille les opérations à l’est du détroit. Il existe également une zone protégée commune dans le détroit d’Hormuz près du port de Bandar Abbas.
Lire aussi: Iran: Hercules, acteur de premier plan