Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a réagi au référendum illégal sur l’indépendance du Kurdistan.
Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a déclaré, le mardi 26 septembre, que les conséquences que pourrait avoir ce référendum pour la région dépendraient des réactions de Bagdad à cet événement.
Hier, lundi 25 septembre, les présidents iranien, russe et turc se sont entretenus au téléphone à propos du référendum qui a eu lieu au Kurdistan irakien.
Dans la foulée, le juge d’appel irakien Mounir Hadad a déclaré que le taux de participation au référendum sur l’indépendance du Kurdistan n’avait pas dépassé les 20 % dans les deux provinces de Kirkouk et de Souleimaniye.
Malgré les voix qui se sont élevées partout dans le monde et la vive opposition du gouvernement central de Bagdad contre la tenue de ce référendum, le chef du Kurdistan Massoud Barzani l’a organisé comme prévu, le 25 septembre 2017, dans toutes les régions dominées par le Kurdistan, voire les régions disputées par Bagdad et Erbil.
Le gouvernement et le Parlement irakiens, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, les États-Unis et les pays du Moyen-Orient et d’Europe ont condamné ce référendum, en le considérant comme une violation de la Constitution irakienne. Ils ont rejeté la légitimité des résultats du référendum et mis l’accent sur l’intégralité territoriale et la souveraineté de l’Irak.