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Un officier du Mossad arrêté à Mossoul

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un des terroristes de Daech met en cage son prisonnier à Mossoul. ©newsnours

Les sources sécuritaires irakiennes font état de l’arrestation d’un officier du Mossad à Mossoul. Le dénommé Abou Hafsa, qui figure au nombre des terroristes arrêtés après la libération de Mossoul, ferait partie des agents du Mossad. 

L’information reprise par un journal espagnol révèle le vrai nom de l’individu, un certain Benjamin Durham. Quelques mois après la chute de Mossoul, le site américain Veteran Today a publié des documents qui prouvaient l’appartenance d’Abou Bakr al-Baghdadi, chef de Daech, au service de renseignement israélien : le vrai nom de Abou Bakr Al-Baghdadi serait Simon Elliott, de père et mère juifs. Cet Eliott aurait été recruté par le Mossad israélien pour une année au cours de laquelle il a été formé à l’espionnage et aux missions sur le terrain pour conduire une stratégie destructrice contre les sociétés arabes et islamiques. Ces informations avaient été à l’époque attribuées à Edward Snowden et confirmaient la coopération d’al-Baghdadi avec les services secrets américains, britanniques et israéliens afin de créer une organisation terroriste capable d’attirer des extrémistes du monde entier en un seul endroit. (Source : Radio-ajyal.com)

En faisant abstraction de la véracité ou non de ces informations, une chose est sûre : Daech a largement servi les intérêts d’Israël depuis sa création en 2014, en provoquant des combats fratricides au sein du monde musulman et en réussissant à reléguer au second plan la principale préoccupation des pays arabes et islamiques, qui reste la Palestine. Dans l’une de ses allocutions, l’ancien chef du Mossad, Ephraïm Halevy, avait d’ailleurs reconnu cette réalité en ces termes : « Daech a rendu de grands services à Israël en combattant les groupes anti-israéliens. Il a créé un périmètre de sécurité pour nous. » 

Ephraïm Halevy, ancien chef du Mossad. (Archives)

Cette lecture est partagée par des sources ministérielles au Liban selon qui « un appareil de renseignement complexe comme le Mossad tirerait les ficelles de Daech ». Car, loin d’être une milice quelconque, cette organisation dispose d’un modus operandi bien précis et possède des objectifs bien déterminés.

La défaite de Daech en Irak et ses revers successifs en Syrie inquiètent au plus haut point Israël qui voit ses plans expansionnistes et divisionnistes tomber à l’eau plus de six ans après le début d’une guerre qui aurait dû provoquer le démembrement de l’État syrien, l’une des principales composantes de l’axe de la Résistance.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV