En Allemagne, les réfugiés sont encouragés à passer plutôt des stages qu'à faire des études académiques. Dans la foulée, 200 jeunes syriens sont en train d’être formés pour apprendre comment reconstruire leur pays durant l’époque d'après-guerre.
L'université de Constance compte parmi les centres d’éducation allemands qui permettent à un grand nombre d’étudiants syriens de faire des études et de passer des stages.
« Notre principal objectif est d’apprendre aux jeunes syriens les techniques de direction. À présent, quelque cinq millions citoyens syriens sont en fuite et quittent leur pays, un nombre qui équivaut un tiers de la population syrienne », a déclaré un des responsables de ce projet de formation.
Et d’ajouter : « Aujourd’hui, la Syrie est connue de tout le monde par ses paysages de désolation mais cette situation ne pourra durer à jamais. Le peuple syrien et nous, nous espérons voir bientôt la fin des conflits en Syrie. C’est exactement dans l’époque d'après-guerre que la Syrie aura besoin des éléments qualifiés. Le projet en cours est financé par l’Office allemand d'échanges universitaires (DAAD) ».
Selon l’attaché culturel de l’Iran à Berlin, les responsables de ce projet ont implicitement annoncé, dans une interview, que le projet était également destiné à défendre la démocratie.
Le gouvernement allemand envisage divers projets, depuis 2015 où le nombre de réfugiés s’est multiplié, pour former les jeunes réfugiés qui sont plutôt encouragés à passer des stages qu'à faire des études académiques. Cette politique du gouvernement allemand s’explique par plusieurs raisons dont le niveau insatisfaisant de langue allemande chez les réfugiés et la pénurie de main-d’œuvre en Allemagne.