L'ASL qui est entrée dans le nord syrien à l'appui de la Turquie et des États-Unis dit vouloir beaucoup plus qu'une "simple zone tampon"!
L'un des chefs terroristes lié à la Turquie a déchiré le voile sur les motivations qui ont poussé la Turquie à intervenir dans le nord de la Syrie.
Ahmad Osman, le chef de la milice terroriste
"Al Sultan Morad" , l'une des composantes de l'Armée syrienne libre a affirmé à l'agence de presse syrienne Qassioun que la coalition terroriste qui a pris d'assaut la ville de Jerablos dans le nord de la Syrie voulait aussi s'emparer de la côte -ouest de l'Euphrate. "Les kurdes syriens ne se sont pas encore retirés de la côte ouest de l'Euphrate. S' ils ne s' en retirent pas, nous allons les attaquer dans les semaines à venir et reprendre le contrôle de la partie occidentale de l'Euphrate", a-t-il dit.
Interrogé sur l'assistance des kurdes à maintenir leurs positions et à refuser toute idée d'un retrait, Osman a affirmé que les kurdes n'avaient d'autre choix que de respecter l'intégrité territoriale syrienne.
« L'ASL cherche beaucoup plus que la formation d'une zone tampon dans le nord syrien. Nous voulons libérer tout le territoire syrien. D'ici quelques jours nous allons créer une zone qui comprendrait au moins 80% de la région que nous venons de reprendre. Une fois le rif nord d'Alep libéré nous allons nous diriger vers le rif sud (là où sont déployés l'armée syrienne et ses alliés du Hezbollah, ndlr) », a-t-il indiqué.
Mercredi, l'armée turque a débarqué dans le nord de la Syrie à renfort de dizaines de chars et de blindés. Son prétexte consiste à lutter contre le terrorisme et contre le PKK. Plus rapidement que prévu la ville de Jerablos est tombée entre ses mains. Les responsables turcs disent avoir fixé comme une ligne rouge la présence des combattants kurdes à l'ouest de l'Euphrate qui est une menace contre la sécurité nationale de la Turquie.