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France: la popularité de Sébastien Lecornu s’érode, Emmanuel Macron au plus bas (sondage)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français Emmanuel Macron (à droite) s'entretient avec le Premier ministre Sébastien Lecornu après avoir participé à une cérémonie à Hanoï, le 26 mai 2025. ©Getty Images

La colère froide s’installe durablement en France. À mesure que l’opinion se durcit contre le président de la République Emmanuel Macron, le Premier ministre, Sébastien Lecornu voit sa cote de popularité chuter de quatre points en un mois, avec un mécontentement de 66%.

Selon le baromètre mensuel de l’Ifop pour le Journal du Dimanche, publié ce samedi 22 novembre, la popularité du Premier ministre Sébastien Lecornu est « contaminée » par celle d'Emmanuel Macron, dont le taux de mécontentement atteint un niveau record.

Lecornu, en quête d'un difficile compromis sur le budget avec les forces politiques, voit sa popularité reculer de quatre points en novembre, se maintenant à 34 % de satisfaits, pendant qu’une part dominante de l’opinion (84 %) exprime du mécontentement envers le chef de l’État.

Cité par le JDD, Frédéric Dabi, le directeur général de l'Ifop a affirmé : « Même la figure la plus apaisante de la macronie commence à être contaminée par l'impopularité présidentielle ».

Macron, « Jamais » n’avait paru-t-il aussi isolé depuis son arrivée à l’Élysée. Avec 16% de satisfaits, Emmanuel Macron reste pour le deuxième mois consécutif à son plus bas niveau depuis son entrée à l'Elysée en 2017, flirtant avec les records d'impopularité de François Hollande (13%).

Mais la part des très mécontents atteint un niveau record à 56%. Selon le directeur général de l’Ifop, Frédéric Dabi, « Les Français dressent un tableau extrêmement négatif ».

« Ceux-là sont perdus, il ne les récupérera pas », a tranché Dabi. Un verdict sec qui acte qu’après les rebonds d’hier – ceux d’un président autrefois agile – il n’y a plus, désormais, le moindre ressort.

Le président affronte désormais une colère froide, enracinée, nourrie par l’impression d’un pays abandonné à lui-même. Les verbatims claquent comme des gifles : « fantoche », « déconnecté », « toujours à l’étranger ».

Comptable à leurs yeux du chaos parlementaire, Macron traîne aussi le poids d’une fiscalité omniprésente, qui irrigue tout : déficit, impôts, dépenses.

Pour beaucoup, Macron incarne désormais un déclassement national, le gestionnaire d’une crise devenue permanente. Quant à la dissolution, son « blocage » et son « chaos », rien n’a été digéré. Un an et demi plus tard, les Français lui en imputent encore la responsabilité – et le climat politique avec.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV