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Les FDS accusent HTC d’avoir facilité les frappes de drones de Daech contre le nord de la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des membres des Forces démocratiques syriennes se rassemblent près d'un véhicule de combat d'infanterie Bradley américain lors d'un exercice militaire conjoint dans la ville d'al-Malikiya, dans la province de Hassaké au nord-est de la Syrie, le 7 septembre 2022. ©AFP

Les Forces démocratiques syriennes (FDS) affirment que des factions affiliées à Hayat Tahrir al-Cham (HTC) aident les terroristes de Daech à mener des attaques de drones contre leurs positions dans le nord de la Syrie.

Les FDS, soutenues par les États-Unis, ont déclaré jeudi que leurs miliciens avaient mené des frappes sur des sites de la province de Raqqa, utilisés par Daech pour lancer des attaques de drones contre leurs positions. Elles ont également indiqué que les forces de HTC facilitaient ces attaques.

« Nos troupes au sein des Forces démocratiques syriennes démantèlent plusieurs sites utilisés directement par Daech pour lancer des drones vers nos positions dans le désert de Ghanem al-Ali, à l’est de Raqqa », ont-elles déclaré.

La région a été le théâtre d’attaques récurrentes « menées par des factions affiliées au gouvernement de Damas, en parallèle avec les activités de Daech », ont-elles ajouté, soulignant qu’il existe « une coordination directe entre plusieurs factions du gouvernement de Damas et les terroristes de Daech pour cibler nos positions militaires et mettre en péril la sécurité de la région ».

Le régime de HTC a accusé les FDS d’avoir « attaqué des avant-postes de l’armée arabe syrienne dans le sous-district de Maadan [situé au sud-est de Raqqa] » aux premières heures de jeudi et de s’être « emparées de plusieurs positions après des tirs nourris d’armes diverses ».

Cependant, HTC a ajouté que l’armée « a riposté aux tirs et mené une contre-attaque directe, reprenant le contrôle des positions [prises] et expulsant les assaillants ». Le régime syrien a tenu les miliciens kurdes « responsables des répercussions de l’attaque » qu’il a qualifiée d’« agression perfide et quasi quotidienne ».

Mercredi soir, les FDS ont annoncé avoir abattu deux drones, précisant que l’analyse des données de l’un d’eux révélait qu’il avait été piloté par « un groupe de terroristes étrangers affiliés à l’organisation terroriste Daech, stationnés sur des positions contrôlées par des factions proches du gouvernement de Damas ».

« Ces conclusions confirment de manière convaincante l’implication de plusieurs factions liées au gouvernement de Damas dans une coopération avec des éléments étrangers affiliés à Daech », ont ajouté les FDS.

Autrefois affilié à Al-Qaïda et à Daech, Mohammed al-Jolani a pris le pouvoir en Syrie à la suite d’une offensive éclair de son groupe armé, Hayat Tahrir al-Cham (HTC), qui a renversé le gouvernement du président Bachar al-Assad en décembre 2024.

Le régime de HTC a intégré des milliers d’éléments takfiristes étrangers à la nouvelle armée du pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV