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L’OMS alerte sur le sort de 16 500 Palestiniens nécessitant des soins médicaux urgents à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des patients dans l'hôpital al-Shifa, dans la ville de Gaza, lors de la guerre israélienne déclenchée en octobre 2023. ©AFP

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur la situation critique de milliers de Palestiniens nécessitant des soins médicaux urgents. L’OMS appelle à l’ouverture immédiate de toutes les voies d’évacuation pour permettre aux patients de recevoir les traitements indispensables.

« Nous exhortons davantage de pays à accueillir des patients de Gaza, car plus de 16 500 personnes ont encore besoin de soins médicaux urgents qui ne sont pas disponibles dans la bande de Gaza », a déclaré jeudi 6 novembre le directeur général de l’agence, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Il a appelé à l’ouverture de toutes les voies d’évacuation, y compris celles de Cisjordanie occupée, dont Qods-Est.

Par ailleurs, une étude publiée vendredi par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), estime que 20 % des enfants de moins de trois ans dans le territoire assiégé n’ont reçu aucune dose de vaccin ou ont manqué des injections, « ce qui les expose au risque d’épidémies de maladies évitables par la vaccination ».

De son côté, le Bureau d'information du gouvernement à Gaza a mis en garde vendredi contre une catastrophe humanitaire imminente à l’approche de l’hiver, alors que le régime israélien continue d’interdire l’entrée de tentes, de bâches et de gaz de cuisson dans la bande de Gaza, malgré les destructions massives ayant visé les habitations civiles et les centres d’accueil.

Le Bureau a qualifié ces mesures de « crime portant atteinte aux droits fondamentaux de l’homme », en violation du droit international et des Conventions de Genève, qui obligent la puissance occupante à garantir les besoins essentiels des civils.

Il a ensuite appelé les Nations Unies, les organisations internationales ainsi que les pays arabes et musulmans à exercer une pression sur le régime d’occupation, afin qu’elle mette fin à ses violations et autorise l’entrée de l’aide humanitaire sans restriction ni condition.

En Cisjordanie aussi, la situation reste préoccupante. Le bureau des droits de l’homme de l’ONU a exhorté Israël à suspendre les ordres de démolition émis le 28 octobre contre 11 maisons et infrastructures communautaires à Umm Al Khair, dans les collines du sud d’al-Khalil.

Selon l'instance onusienne, ces ordres pourraient provoquer une nouvelle vague de déplacements forcés dans cette communauté bédouine de 35 familles, installée là depuis leur expulsion du Néguev en 1948 et 1949, lors de la Nakba – le nom arabe donné au déplacement forcé de plus de 700 000 Palestiniens dans le cadre de l’occupation israélienne.

« Le cas d’Umm Al Khair est emblématique de la vague sans cesse croissante de mesures prises par Israël pour consolider son annexion de la Cisjordanie, en particulier de la zone C, en violation du droit international », a dénoncé Ajith Sunghay, chef du bureau dans les territoires palestiniens occupés.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV