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En Europe, des manifestants exigent le boycott des produits israéliens et des sanctions contre Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Parisiens sont descendus dans la rue, exigant le boycott et des sanctions contre Israël, le 20 septembre 2025. (Photo via X)

Des milliers de manifestants à Paris, Vienne et Londres sont descendus dans la rue pour protester contre l'agression israélienne à Gaza, appelant au boycott des produits israéliens et à des sanctions contre Israël.

Les Parisiens se sont rassemblés, samedi 20 septembre, à la sortie du RER Luxembourg, dans le 6ᵉ arrondissement à l’appel du collectif EuroPalestine. L’objectif : soutenir la population de Gaza et exprimer leur opposition au blocus imposé à Gaza, selon les organisateurs.

Parmi les manifestants, figuraient de nombreuses familles avec enfants, brandissant des pancartes « Stop génocide », « Gaza sous les bombes » ou encore « Silence complice ».

EuroPalestine avait appelé sur son site à « venir en nombre, en famille, avec pancartes, slogans et détermination pour dire non aux massacres en cours ». Le collectif a également dénoncé le « blocus inhumain » imposé à Gaza et la complicité des puissances occidentales avec le régime israélien.

Sur place, plusieurs prises de parole ont été données au mégaphone. Des militantes associatives ont témoigné de leur colère face à l’inaction des institutions internationales. D’autres ont réitéré les appels de plusieurs ONG à un cessez-le-feu immédiat et à l’acheminement d’aide humanitaire.

Les organisateurs ont d’ores et déjà annoncé qu’ils poursuivraient les mobilisations « tant que les bombardements se poursuivront et que le blocus ne sera pas levé ».

Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre d'une série de manifestations similaires organisées dans la capitale française depuis près de deux ans, ainsi qu’au niveau européen.

Manifestation pro-Palestine à Londres et à Vienne

Toujours samedi, des milliers de personnes ont manifesté à Vienne et Londres, pour protester contre l'agression israélienne à Gaza, appelant au boycott des produits israéliens et à des sanctions contre Israël.

Selon des sources, plusieurs groupes sociaux — notamment les universités et les associations sportives — ont pris part à la campagne anti-Israël, certains manifestants organisant un sit-in à Londres devant des magasins afin d’exiger le boycott des produits israéliens. À Vienne, les manifestants scandaient « Liberté pour la Palestine ».

Dans la capitale autrichienne, la manifestation s’est poursuivie jusqu’au Parlement pour demander des sanctions contre Israël et condamner l’agression contre Gaza.

L'Europe commence à reconnaître la Palestine

La colère et les protestations publiques ont entraîné des changements politiques locaux sans précédent concernant la Palestine, poussant des pays européens à reconnaître un État palestinien indépendant.

Le Royaume-Uni, par exemple, suit l'exemple de la France et se prépare à reconnaître ce dimanche officiellement la Palestine, une décision qui fait suite à l'échec d'Israël à remplir des conditions qui auraient pu retarder cette décision, comme l'acceptation d'un cessez-le-feu à Gaza.

La situation humanitaire critique, plus de 65 000 Palestiniens tués depuis octobre 2023

À la veille de la reconnaissance de l’État palestinien par Paris à l’Assemblé générale qui doit bénéficier du soutien de neuf autres pays, la situation humanitaire à Gaza continue de s’aggraver avec au moins de  65 174  Palestiniens tués, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis octobre 2023. De plus, des centaines de civils ont perdu la vie dans des zones de distribution d’aide humanitaire ces derniers mois.

En juillet, le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré que Gaza est confrontée à « une mort et une destruction sans précédent » et que « la malnutrition est en forte hausse » alors que le système d'aide s'est effondré.

Dès janvier 2024, la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël de prévenir tout acte de génocide et de permettre l’accès à l’aide humanitaire. La Cour a aussi confirmé, en juillet, les mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crime contre l’humanité, notamment en raison de l’usage de la famine comme méthode de guerre à l’encontre des Palestiniens de la bande de Gaza.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV