Les ministres des Affaires étrangères de l'Iran et de la Turquie ont appelé les pays musulmans du monde à prendre des mesures sévères pour aider à mettre fin à la guerre génocidaire lancée par le régime israélien dans la bande de Gaza, et qui dure depuis 21 mois.
Ces déclarations ont été faites lors d'un appel téléphonique lundi entre Abbas Araghchi et son homologue turc Hakan Fidan, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
Le chef de la diplomatie iranienne a fermement condamné l'escalade du génocide perpétré par le régime sioniste, qui a coûté la vie à plus de 59 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, depuis son début en octobre 2023.
Il a pointé du doigt le fait que le régime prive les Gazaouis de nourriture et d'eau, utilisant la famine comme une arme pour intensifier encore davantage les effets mortels de la guerre.
Abbas Araghchi a appelé à une mobilisation sérieuse et à une action immédiate de la part des pays musulmans, notamment en convoquant un sommet de l'OCI et en activant les mécanismes consultatifs régionaux visant à mettre fin au génocide.
De tels efforts collectifs devraient également s'attaquer aux autres atrocités meurtrières commises par le régime israélien dans toute la région de l'Asie de l’Ouest, a-t-il ajouté, faisant référence aux agressions meurtrières simultanées de Tel-Aviv contre le Liban et la Syrie, entre autres pays.
Pour sa part, le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan a condamné les attaques israéliennes sur Gaza et la Syrie, et souligné la nécessité d'une action rapide et coordonnée des nations musulmanes pour mettre un terme aux actes d'agression meurtriers du régime.
Cet appel intervient alors que le régime israélien maintient un contrôle strict sur l’entrée de fournitures indispensables dans la bande côtière, réduisant ainsi leur afflux à presque zéro.
Selon l'UNRWA, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, un million d'enfants souffrent de faim sur tout le territoire à cause de cette situation.