Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a vivement critiqué certains États européens pour leurs tentatives de justifier les actes d’agression commis par le régime israélien et les États-Unis, y compris leur guerre non provoquée contre l’Iran le mois dernier.
Dans un entretien téléphonique, samedi 19 juillet, avec son homologue suisse, Ignazio Cassis, Araghchi a averti que ce comportement partial servirait à normaliser et à encourager les violations du droit international à l'échelle régionale voire mondiale.
Le chef de la diplomatie iranienne a souligné la nécessité d'une prise de position ferme de la part de tous les pays du monde pour condamner cette violation flagrante du droit et demander des comptes aux agresseurs.
Depuis plus d'une décennie, la région est le théâtre de l'escalade des actes d’agression meurtriers de la part du régime et des États-Unis.
Cette agression s’est traduite par des assassinats ciblés de personnalités régionales, menés par ces deux derniers, ainsi que par le soutien militaire sans équivoque de Washington aux actions meurtrières de Tel-Aviv contre les États de la région.
Le mois dernier, le régime sioniste a lancé une série d’attaques contre l’Iran, visant notamment des sites nucléaires. Ces frappes ont causé la mort de plus de 1000 personnes, dont des responsables militaires de haut rang, des scientifiques nucléaires et des citoyens ordinaires.
Les États-Unis sont intervenus dans les derniers jours de cette guerre de 12 jours, en attaquant certaines installations nucléaires iraniennes.
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Plusieurs États européens, notamment l’Allemagne, ont tenté de justifier ces agressions que le ministre iranien des Affaires étrangères a vivement dénoncées, les qualifiant de « violations flagrantes des principes de la Charte des Nations unies et du droit international ».
De son côté, le chef de la diplomatie suisse a affirmé que les frappes israélo-américaines contre les installations nucléaires iraniennes constituaient une violation du droit international.
Ignazio Cassis a aussi évoqué la position de la Suisse en faveur de la diplomatie ainsi que la volonté de son pays de contribuer aux efforts permettant de faire avancer les solutions diplomatiques comme moyen d'éviter la violence.
