Un haut commandant iranien a déclaré que les États-Unis étaient les principaux responsables de la récente agression contre l'Iran.
« Nous tenons les États-Unis pour le principal responsable de l’agression contre l’Iran », a déclaré le général de brigade Abolfazl Shekarchi, porte-parole des forces armées iraniennes, dans une interview accordée lundi à la chaîne d'information libanaise Al-Mayadeen.
Le général Shekarchi a déclaré : « Les ennemis dont et surtout ce régime barbare doivent comprendre qu’ils sont confrontés à un milliard et demi de musulmans qui ne se rendront jamais. »
Il a réitéré que l'Iran ne déclenchait pas d'hostilités, mais qu'il riposterait certes de manière décisive et dévastatrice à ses ennemis. « Nous avons toujours réitéré que nous ne serions jamais les premiers à lancer une agression mais nous avons répondu à temps à nos ennemis et cela par une force écrasante », a-t-il déclaré.
Le général Shekarchi a déclaré que le cessez-le-feu n'a été établi qu'après que l'ennemi israélien ait subi des pertes importantes de la part des forces iraniennes.
Il a affirmé que les forces iraniennes ont réussi à infliger des dégâts considérables aux installations militaires américaines sur la base aérienne d'Al-Udeid.
Il a ajouté : « Si les ennemis sont vraiment aussi honnêtes et démocratiques qu’ils le prétendent, qu'ils laissent le monde connaître l’étendue des dégâts et des destructions qu’ils ont subis. »
Le général de brigade Shekarchi a ensuite lancé un avertissement sévère : « Nos forces armées possèdent la capacité de fournir une réponse encore plus dévastatrice; nous sommes prêts à le démontrer à la fois dans la pratique et sur le terrain. »
De même, dans une interview séparée avec Defapress, Shekarchi a souligné le haut niveau de l’état de préparation des forces armées iraniennes, en avertissant : « Si le régime sioniste procède à de nouvelles agressions, il fera face à une réponse puissante. »
Vendredi, le porte-parole du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Ali Mohammad Naeini, a déclaré que l'Iran ne respecterait plus aucune ligne rouge si le régime israélien commettait un nouvel acte d'agression contre la République islamique.
Le 13 juin, Israël a lancé un acte d’agression non provoqué et flagrant contre l’Iran, assassinant de nombreux commandants militaires de haut rang, scientifiques nucléaires et civils ordinaires.
Les attaques israéliennes ont également visé des sites militaires et nucléaires ainsi que des infrastructures non militaires vitales, notamment un bâtiment de la Radiodiffusion de la République islamique d’Iran (IRIB), des centres de santé ainsi que des quartiers résidentiels et des communautés rurales, infligeant des dommages civils généralisés.
Ces attaques ont causé plus de 900 morts parmi les civils.
En réponse, les forces armées iraniennes, dirigées par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), ont lancé une campagne de représailles puissante et sans précédent, l’opération Vraie Promesse III, contre le régime israélien, en utilisant pour la première fois un grand nombre de leurs missiles de nouvelle génération développés localement.
Des centaines de missiles balistiques et de drones iraniens ont dépassé les défenses aériennes israéliennes et frappé des installations militaires, de renseignement, industrielles, énergétiques ainsi que des sites de recherche et développement clés dans les territoires palestiniens occupés.
Le 24 juin, le régime israélien, acculé, a déclaré un arrêt unilatéral de son agression, annoncé en son nom par le président américain Donald Trump.