Le ministère iranien des Affaires étrangères a vivement condamné l'escalade des crimes de génocide commis par Israël dans la bande de Gaza, tenant les alliés du régime, notamment les États-Unis et l'Allemagne, responsables du massacre sans précédent des Palestiniens.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a tenu ces propos, ce vendredi 4 juillet, un jour après que le bureau des médias du gouvernement de Gaza a annoncé que plus de 300 Palestiniens avaient été tués par les forces israéliennes au cours des dernières 48 heures.
Le diplomate a dénoncé le massacre brutal de centaines de Palestiniens sans défense dans la bande de Gaza la semaine dernière, qualifiant de « crimes de guerre sans précédent » les attaques israéliennes contre des zones résidentielles, des camps de réfugiés, des abris et des centres de distribution d'aide humanitaire.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a également dénoncé les frappes systématiques du régime sioniste contre des abris pour les Palestiniens déplacés, comme l'école Mustafa Hafez dans la ville de Gaza.
Les États-Unis, l'Allemagne et d'autres soutiens de l'entité occupante sont à l'origine de la poursuite du génocide et des crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza, a-t-il ajouté.
Israël a lancé sa guerre brutale contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené son opération historique contre l'entité occupante en représailles aux atrocités croissantes du régime sioniste contre le peuple palestinien.
Le régime de Tel-Aviv n’a jusqu’à présent pas atteint ses objectifs déclarés, à savoir l’élimination du Hamas et la libération des captifs à Gaza, bien qu’il ait tué 57 130 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 135 173 autres.
Ce mercredi, les 15 ministres israéliens du parti de droite Likoud, ont appelé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à annexer la Cisjordanie occupée avant la fin de la session d'été du Parlement, le 27 juillet, évoquant le soutien du président américain Donald Trump.
À ce propos, M. Baghaï a déclaré que l'appel à l'annexion est un signe dangereux de l'expansionnisme israélien, appelant la communauté internationale et les pays musulmans à agir d'urgence et avec détermination pour soutenir le peuple palestinien et s'opposer au projet colonial visant à éliminer la Palestine en tant que nation et identité historique et profondément enracinée.
Plus loin dans ses propos, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a salué les efforts constants de Mme Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, pour dénoncer les atrocités commises par Israël et défendre les droits des Palestiniens opprimés.
Il a également condamné la pression croissante exercée par les États-Unis et d'autres alliés du régime sioniste pour réduire au silence la rapporteuse des Nations Unies.
En effet, lors d'un discours prononcé ce jeudi devant le Conseil des droits de l'homme à Genève, Mme Albanese a appelé les pays à rompre tout lien commercial et financier avec Israël et à cesser de soutenir une « économie du génocide ». Elle a également présenté son dernier rapport, qui désigne des dizaines d'entreprises complices des crimes israéliens contre les Palestiniens.
Les États-Unis ont demandé à plusieurs reprises aux Nations Unies de destituer Mme Albanese pour « antisémitisme » présumé.