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L'Iran condamne le double standard des États-Unis envers l'attaque d'un avion civil iranien en 1988

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï (Archives)

Par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, l'Iran a vivement critiqué les États-Unis pour leur mépris flagrant du droit international et leur position incohérente envers la vie humaine.

Rendant hommage aux 290 victimes du vol 655 d'Iran Air, abattu par le navire de guerre américain USS Vincennes au-dessus du golfe Persique en 1988, M. Baghaï a dénoncé ce jeudi 3 juillet l'incapacité de Washington à tenir quiconque responsable de cette tragédie. « Au lieu de cela, le commandant du navire s'est vu décerner une médaille », a-t-il déploré.

Le diplomate iranien a accusé les États-Unis d'hypocrisie, soulignant qu'ils avaient qualifié l'attaque d'erreur militaire, tout en condamnant un incident similaire survenu en 1983, lorsque l'Union soviétique avait abattu un vol de Korean Air, rejetant leur affirmation d'erreur d'identité.

Pour rappel, le 3 juillet 1988, l'USS Vincennes a abattu le vol 655 d'Iran Air, tuant tous les passagers et l'équipage à bord de l’avion.

L'USS Vincennes a tiré des missiles sur un Airbus A300B2 d'Iran Air, qui survolait le détroit de Hormuz entre la ville portuaire de Bandar Abbas et Dubaï, avec 274 passagers et 16 membres d'équipage à son bord.

Après l'attaque, l'avion s'est désintégré et s'est écrasé dans les eaux du golfe Persique, tuant les 290 personnes à bord, dont 66 enfants.

Les États-Unis ont prétendu que l'avion de ligne civil avait été pris pour un avion hostile. Ceci alors que le navire de guerre américain était équipé de systèmes radar et d'équipements de combat électroniques hautement sophistiqués au moment de l'attaque.

En 1990, le capitaine du croiseur, William C. Rogers, a été innocenté de tout acte répréhensible et a même reçu la médaille de la Légion du Mérite des mains du président américain de l'époque, George Bush, pour ses « services exceptionnels » lors des opérations dans le golfe Persique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV