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Le Hamas met en garde contre l’incitation à la « guerre de religion » par le ministre israélien Ben-Gvir

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre israélien d’extrême droite Itamar Ben-Gvir prend d’assaut l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa à Qods-Est occupée, le 13 août 2024, sur cette capture d’écran obtenue à partir d’une vidéo distribuée. (Reuters)

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a dénoncé la toute récente incursion dans l’enceinte de la mosquée al-Aqsa par le ministre d’extrême droite israélien Itamar Ben-Gvir, affirmant qu’elle vise à inciter à une « guerre de religion » sur le site sacré.

« L’intrusion de l’extrémiste Itamar Ben-Gvir, le soi-disant ministre de la Sécurité nationale, dans la sainte mosquée Al-Aqsa et sa visite provocatrice dans son enceinte… représentent un défi flagrant et un mépris pour les sentiments des musulmans et pour le caractère sacré et le statut de la mosquée Al-Aqsa dans le monde de l’islam », a déclaré le Hamas dans un communiqué mercredi.

Le mouvement a souligné que cette profanation « répétée » confirme « l’arrogance de ce régime extrémiste et son insistance à alimenter une guerre de religion ».

« Nous mettons en garde contre les incursions croissantes des colons et leur pratique de rituels talmudiques dans l’enceinte d’Al-Aqsa », indique le communiqué.

Le Hamas a promis que le peuple palestinien continuerait à défendre la mosquée al-Aqsa et à s’opposer aux complots israéliens visant à judaïser et à diviser Al-Aqsa.

Le groupe a également exhorté tous les épris de liberté au sein des nations arabes et musulmanes à soutenir la mosquée Al-Aqsa, face à l’escalade des incursions.

Plus tôt dans la journée, Ben-Gvir et un groupe de colons israéliens ont pris d’assaut le complexe de la mosquée Al-Aqsa à Qods-Est occupée et ont effectué des rituels religieux dans la cour.

Ben-Gvir a pris d’assaut à plusieurs reprises le complexe de ce troisième site le plus saint pour les musulmans depuis qu’il a rejoint le cabinet israélien en 2022.

En vertu d’un accord signé entre Israël et le gouvernement jordanien au lendemain de l’occupation de Qods par le régime en 1967, le culte non musulman dans le lieu saint est interdit. Mais cette interdiction n’est qu’une simple phrase et, dans les faits, les circonstances ont été défavorables aux musulmans.

Les derniers actes provocateurs d’Israël surviennent alors que le régime poursuit sa guerre sanglante dans la bande de Gaza, tuant à ce jour plus de 55 000 Palestiniens.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV