Téhéran a rejeté, dimanche 1er juin, un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur ses activités nucléaires pacifiques, affirmant que l’Agence s’est transformée en un outil de pression contre l’Iran.
La diplomatie iranienne affirme que le rapport du directeur général de l’AIEA est politique et ne révèle aucune déviation dans les activités nucléaires de l’Iran.
L’Iran, en développant sa technologie d’enrichissement dans le cadre du droit international, ne viole aucun engagement. Bien au contraire, il affirme sa souveraineté, sa dignité scientifique et son droit au progrès. Face aux pressions et aux interprétations politiques, l’insistance iranienne sur l’enrichissement n’est ni une provocation ni une menace, mais une affirmation claire : celle d’un pays qui, fort de son histoire, de ses principes et de sa vision du futur, revendique sa place légitime dans l’ordre technologique mondial.
Le débat de ce lundi 2 juin se penche sur ce sujet avec les interventions d’Ayssar Midani, scientifique et spécialiste du Moyen-Orient depuis Paris, et d’Arnaud Develay, juriste et expert des questions stratégiques, depuis Moscou.