Le commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Esmaïl Qaani, s’est entretenu ce mercredi 14 mai avec le conseiller à la sécurité nationale irakienne, Qassem al-Araji à Bagdad.
Lors de cette rencontre, les deux hommes ont discuté des moyens de développer les relations irano-irakiennes, de renforcer la sécurité aux frontières communes et de mettre en œuvre l’accord de sécurité signé par Téhéran et Bagdad, a rapporté l’agence de presse officielle irakienne (INA).
Parmi les sujets abordés lors de cette rencontre figurent l’importance de la réussite des négociations entre Téhéran et Washington, ainsi que l’engagement de toutes les parties en faveur du dialogue et de la désescalade des tensions afin de parvenir à une paix durable dans la région, selon le conseiller à la sécurité nationale irakienne.
Un accord de sécurité a été conclu entre l'Iran et l'Irak le 19 mars 2023 à Bagdad, par lequel les deux pays s'engagent à renforcer leur coopération pour sécuriser leurs frontières communes et lutter contre les menaces sécuritaires.
Dans le cadre de l’accord susmentionné, le gouvernement irakien s’était engagé à désarmer les groupes terroristes et séparatistes basés dans la région du Kurdistan, à évacuer leurs casernes militaires et à les transférer vers les camps établis par le gouvernement de Bagdad. En vertu de ces accords, un renforcement des collaborations opérationnelles et de renseignement entre les deux parties est visé.
À ce propos, il est à noter que les autorités sécuritaires de la région de Souleimaniyeh d’Irak ont récemment appelé les groupes anti-iraniens basés au Kurdistan irakien à évacuer leurs bases dans les plus brefs délais, tout en menaçant de recourir à la force contre eux en cas de refus.
Comme l'ont rapporté les médias irakiens en début de mois, le gouvernement irakien a émis un décret visant à interdire toutes les activités des partis et des groupes anti-iraniens basés sur le territoire irakien.
Sur la base des dispositions de cet ordre, il est stipulé que les institutions sécuritaires et militaires, le bureau des postes frontières ainsi que le gouvernement régional du Kurdistan devront prendre des mesures nécessaires pour sa mise en œuvre. En outre, les forces sécuritaires ont été instruites de procéder à une surveillance accrue des frontières, notamment dans les zones montagneuses qui ont été identifiées comme des points de passage pour les éléments de ces groupes terroristes.
