Les sirènes d'alerte aérienne ont retenti dans plusieurs localités des territoires occupés par Israël à la suite du lancement d'un missile balistique par les forces armées yéménites en représailles à la guerre génocidaire que mène le régime sioniste contre la bande de Gaza assiégée.
Selon les médias israéliens, la nouvelle attaque de missiles en provenance du Yémen a déclenché, ce samedi matin, les sirènes à Beersheba, Dimona et dans les villes environnantes dans le sud des territoires occupés.
L'armée israélienne a affirmé dans un bref communiqué que ses systèmes de missiles antiaériens travaillaient à abattre le projectile.
Ce jeudi, le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah a déclaré que les forces armées du pays avaient lancé 309 missiles balistiques et hypersoniques, ainsi que des drones de combat, sur les territoires occupés depuis la mi-mars, dans le cadre de la deuxième phase de leur campagne militaire contre le régime sioniste.
De même, Abdelmalik al-Houthi a fait état du lancement de 25 missiles et drones au cours de ce mois-ci seulement, lors des « opérations militaires qualitatives en soutien à Gaza ».
Il a réaffirmé que la mer Rouge, zone stratégique, restait fermée au trafic maritime lié à Israël.
Le leader d’Ansarallah a également vivement critiqué le régime de Tel-Aviv pour la poursuite de son offensive sanglante à Gaza, perpétrée avec l’appui des États-Unis.
Alors que la guerre génocidaire à Gaza s'intensifiait, les Yéménites ont imposé un blocus stratégique sur les routes maritimes essentielles, afin d'entraver l'acheminement d’équipements militaires vers Israël et d'exhorter la communauté internationale à agir face à la crise humanitaire qui prévaut actuellement à Gaza.
Les forces armées yéménites ont déclaré qu'elles ne cesseraient pas leurs frappes à moins qu'Israël ne mette un terme à ses offensives terrestres et aériennes à Gaza, où plus de 56 300 Palestiniens ont été tués depuis le déclenchement de la guerre le 7 octobre 2023.