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Netanyahu annonce une intervention militaire imminente et massive dans la bande de Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des chars militaires israéliens sont déployés près de la frontière entre les territoires occupés et la bande de Gaza, le 5 mai 2025. ©AFP

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé que l’armée israélienne prévoit une intervention militaire à grande échelle dans la bande de Gaza dans les jours à venir.

Dans un communiqué diffusé mardi 13 mai par son cabinet, Netanyahu a précisé que l’objectif de l’opération est de vaincre le mouvement de résistance palestinien, Hamas et de “détruire” ses capacités.

Il a souligné que l’opération ne s’arrêterait pas tant que cet objectif ne serait pas atteint, tout en laissant entendre qu’un cessez-le-feu temporaire pourrait être envisagé, mais sans compromettre la détermination d’Israël à poursuivre ses actions militaires.

Netanyahu a prétendu que les forces israéliennes étaient en état de préparation complète, avant d’ajouter que si le mouvement Hamas décidait de libérer «10 captifs » [israéliens], cela n’empêcherait pas l’armée sioniste de reprendre ses opérations après les avoir reçus.

Les allégations de Netanyahu interviennent alors que la branche armée du Hamas, après avoir libéré lundi le soldat et captif américano-israélien Edan Alexander, a affirmé sa volonté d’entamer immédiatement des négociations visant à parvenir à un accord de cessez-le-feu global et durable.

En parallèle, le Premier ministre israélien a indiqué qu’Israël a mis en place une soi-disant administration destinée à faciliter la délocalisation forcée des habitants de Gaza.

Netanyahu, qui est à l’origine du massacre de plus de 50 000 Palestiniens, est allé encore plus loin en ajoutant que le cabinet israélien est en quête d’identifier des pays susceptibles d’accueillir les Palestiniens déplacés.

Il a prétendu qu’une majorité de la population de Gaza pourrait envisager de quitter la région si des possibilités leur étaient offertes.

Depuis le début de la guerre génocidaire perpétrée par le régime israélien en octobre 2023, ce dernier a manifesté sa volonté de débarrasser Gaza de sa population palestinienne locale.

Il a également évoqué l’intention d’Israël de mettre en œuvre le plan proposé par le président américain Donald Trump, qui vise à délocaliser une grande partie de la population de Gaza.

En réaction, les Palestiniens, ainsi que les pays arabes, ont fermement rejeté la proposition formulée par Donald Trump, considérée par de nombreux experts en droits de l’homme comme une violation flagrante du droit international.

Les habitants de Gaza expriment leur volonté de rester sur leur terre, redoutant une nouvelle évacuation massive, rappelant les tragédies vécues lors de la création du régime israélien en 1948, qui a entraîné le déplacement forcé des milliers de Palestiniens.

Israël a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené l’opération historique Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice, en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.

N’ayant pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés à Gaza, le régime de Tel-Aviv s’est trouvé dans l’obligation d’accepter les conditions de négociation initialement proposées par le Hamas dans le cadre d’un cessez-le-feu à Gaza, pris en effet le 19 janvier.

Deux mois plus tard, néanmoins, Israël a rompu unilatéralement le cessez-le-feu et a repris ses bombardements incessants sur Gaza.

La situation est aggravée par le renforcement simultané du blocus de Gaza par le régime sioniste, qui a atteint des proportions paralysantes, coupant l’approvisionnement vital en nourriture et en médicaments des 2,3 millions d’habitants du territoire assiégé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV