Samedi 21 décembre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné la mort par balle d’un employé local de l’ambassade de la République islamique d’Iran à Damas, capitale syrienne, qui a été tué lorsque des terroristes ont ouvert le feu sur le véhicule dans lequel il se trouvait.
Esmaïl Baghaï a présenté ses condoléances à la nation iranienne et à la famille endeuillée de Seyyed Davoud Bitaraf à la suite de son assassinat par des « éléments terroristes » le 15 décembre.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a dénoncé avec véhémence l’acte terroriste, affirmant que le corps de Bitaraf avait été retrouvé, identifié et transféré en Iran.
En outre, M. Baghaï a rappelé au gouvernement de transition de la Syrie qu’il lui incombait d’identifier et de punir les auteurs de ce crime.
« Le ministère [iranien] des Affaires étrangères poursuit sérieusement cette affaire par le biais de divers canaux diplomatiques et internationaux, de manière appropriée », a-t-il précisé.
Lundi 16 décembre, le diplomate iranien a considéré la réouverture de l’ambassade d’Iran à Damas comme une priorité, ajoutant que la mission diplomatique reprendra ses activités dès que les « conditions nécessaires » seraient réunies.
« La réouverture de l’ambassade [d’Iran] à Damas nécessite des préparatifs, dont le plus important est d’assurer la sécurité et la sûreté de l’ambassade et de son personnel », a indiqué Esmaïl Baghaï lors de sa conférence de presse hebdomadaire qui s’est tenue le lundi 16 décembre à Téhéran, capitale iranienne.
Bien qu’aucun calendrier précis n’ait été communiqué, M. Baghaï a affirmé que l’Iran s’engageait à avancer vers cet objectif dès que les conditions en seraient réunies.
Il est à noter que des éléments armés ont pris d’assaut et saccagé l’ambassade d’Iran à Damas après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad, le 8 décembre.