Selon l’Israeli Public Broadcasting Corporation, les familles ont fermé deux rues et la route Namir à Tel-Aviv dans le cadre de leur protestation visant à exhorter le régime à négocier un accord permettant le retour des captifs.
Les familles ont appelé les Israéliens à se joindre aux manifestations organisées à travers la Palestine occupée pour faire pression sur le cabinet Netanyahu afin qu’il conclue un accord pour la libération des captifs.
« Le gouvernement les a abandonnés », ont déploré les familles dans un communiqué publié sur X. « Descendez dans la rue, mais il n’y a aucune chance que les citoyens d’Israël les abandonnent ».
Les manifestants ont critiqué Benjamin Netanyahu, indiquant que « depuis près d’un an, le Premier ministre n’a pas réussi à atteindre l’objectif ultime de la guerre : le retour de tous les détenus. Il est temps qu’il cesse d’inventer des excuses et qu’il propose un accord pour le retour des 101 captifs ».
En novembre dernier, 50 captifs avaient été libérés en vertu d’un accord conclu entre Israël et le Hamas, en échange d’une trêve de quatre jours et de la libération de 150 prisonniers palestiniens.
Israël détient actuellement au moins 9 500 prisonniers palestiniens dans ses prisons, tandis que l’on estime à 101 le nombre d’Israéliens détenus à Gaza. Le Hamas a déclaré que des dizaines avaient été tués lors de frappes aériennes israéliennes.
Les négociations indirectes entre Tel-Aviv et le Hamas ont atteint un stade critique, à cause de l’intransigeance de Netanyahu qui reste déterminé à poursuivre la guerre à Gaza et à contrôler les zones clés du sud et du centre de la bande, telles que les corridors de Philadelphie et de Netzarim. Le Hamas, quant à lui, exige un retrait complet d’Israël de la bande de Gaza et le retour sans restriction des personnes déplacées.
Israël poursuit son offensive brutale sur Gaza depuis l’attaque-surprise du Hamas en octobre dernier, malgré une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat.
Plus de 41 100 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées et plus de 95 100 blessées, selon les autorités sanitaires locales.
L’assaut israélien a déplacé la quasi-totalité de la population du territoire, soumis à un siège total qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Israël est accusé de génocide pour ses actions à Gaza par la Cour internationale de justice (CIJ).
