Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi a fustigé le régime israélien et ses atrocités incessantes comme étant le principal facteur de l’expansion des tensions et des conflits dans la région de l’Asie occidentale.
Le chef de la diplomatie iranienne a fait ces remarques lors d’une conversation téléphonique avec son homologue jordanien, Ayman Safadi, vendredi.
La discussion entre les deux hommes a essentiellement porté sur le génocide mené par le régime israélien dans la bande de Gaza depuis le mois d’octobre, l’intensification des attaques meurtrières en Cisjordanie occupée et au Liban et l’assassinat de hauts responsables de la Résistance dans toute la région.
Le régime d’Israël constitue le plus grand obstacle à la conclusion d’un accord de trêve qui pourrait mettre fin à la guerre à Gaza qui a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 40 600 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, a fait remarquer le ministre iranien des Affaires étrangères.
En juillet, le Mouvement de résistance palestinien Hamas, basé à Gaza, a accepté un accord prévoyant le retrait des forces israéliennes, le retour des personnes déplacées, la fin du siège imposé par Tel-Aviv à Gaza et le lancement du processus de reconstruction du territoire.
Le régime sioniste a cependant rejeté la proposition avant d’imposer de « nouvelles conditions », notamment le maintien de ses forces à l’intérieur de Gaza, le long de la frontière entre la bande côtière et l’Égypte.
Araqchi a déclaré : « La République islamique d’Iran soutiendra un accord [de trêve] qui sera approuvé par le peuple palestinien et de la Résistance. »
Il a en même temps souligné la nécessité d’une action efficace de la communauté internationale pour mettre fin au génocide à Gaza et transférer l’aide humanitaire vers la bande côtière.
De son côté, le responsable jordanien a déclaré : « Il est nécessaire que les tensions dans la bande de Gaza et en Cisjordanie cessent le plus rapidement possible. »
Les deux parties ont par ailleurs souligné la poursuite des consultations entre Téhéran et Amman, considérant que ces négociations sont conformes aux intérêts des deux pays et de l’ensemble de la région.
Safadi a également félicité Araqchi pour sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran.
