Les zones humanitaires déclarées « sûres » par le régime sioniste depuis le début de la guerre à Gaza se rétrécissent de jour en jour et, selon les autorités palestiniennes, il n’y a désormais presque plus d’endroits où s’échapper les civils.
Sur les 230 kilomètres carrés de zones « sûres » que le régime d’occupation avait déterminées dans la bande de Gaza au début de la guerre, il n’en reste que 35 kilomètres et le reste a été réduit à « un tas de cendres ».
Selon les statistiques de la Défense civile à Gaza, sur une superficie totale de 360 kilomètres, seulement moins d’un dixième est considéré par le régime de Tel-Aviv comme « zone de sécurité » pour la population de deux millions d’habitants de ce territoire assiégé. Et ce alors que ces mêmes zones ont été à de nombreuses reprises bombardées par l’armée israélienne.
Depuis le début de l’offensive brutale d’Israël à Gaza, les soldats israéliens ont déplacé des centaines de milliers de civils des zones septentrionale et centrale de Gaza vers les zones sud, prétendument qualifiées de « zones sûres ».
Cependant, les attaques du régime d’occupation ont déjà fait plus de 40 200 martyrs, selon les organisations de défense des droits de l’homme, dont la plupart sont des femmes et des enfants, sans oublier les 96 000 blessés.
La Défense civile à Gaza a également expliqué qu’au début de la guerre, soit en novembre 2023, environ 63 % de la bande de Gaza ont été déclarées « zones sûres », qui se sont rapetissées progressivement ; à tel point qu’elles ont été réduites à 38 % en décembre 2023, à 20 % en mai 2024 et 9,5 % en août.
La diminution sans cesse des « zones sûres » a intensifié la crise humanitaire à Gaza, car les civils disposent de moins d’abris pour échapper aux bombardements sans répit de l’armée d’occupation.