Une attaque à la roquette a fait au moins dix morts sur le plateau du Golan syrien occupé, par le régime israélien. Les sionistes ont pointé du doigt le Hezbollah, malgré le démenti catégorique du mouvement de résistance libanais.
Au cours d'une attaque à la roquette contre le village Majdal Shams, au Golan syrien occupé, 10 personnes ont été tuées. Le cabinet d'extrême-droite dirigé par Netanyahu accuse le Hezbollah d'être derrière cette attaque.
Au moins 12 autres personnes ont été blessées lors de cette frappe menée le samedi 27 juillet ; une frappe qui a touché un terrain de football du village de Majdal Shams, dans le plateau syrien occupé.
Aucune personne ni aucun groupe n'a pour l'instant revendiqué cette attaque.
Dans un communiqué écrit, le Hezbollah a déclaré : « La Résistance islamique n'a absolument rien à voir avec l'incident et elle rejette catégoriquement toutes les informations erronées rapportées sur le sujet. »
L’explosion a bien pu se produire à la suite du tir d’un projectile lancé par le système israélien de défense anti-missiles appelé, le Dôme de fer.
Les sionistes tentent pour autant d’imputer l’incident au Hezbollah. Le Premier ministre du régime israélien a déclaré que le Hezbollah allait « payer un lourd tribut » après cet incident.
« L'attaque du Hezbollah a franchi toutes les lignes rouges et, la réponse se fera donc en conséquence. Nous nous approchons du moment de l’éclatement d’une guerre totale contre le Hezbollah et le Liban », a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz.
Le porte-parole de l’armée du régime israélien, Daniel Hagari, a également affirmé que le régime se préparait à répondre au raid du Hezbollah sur le village de Majdal Shams.
Ce n’est pas la première fois que le régime sioniste menace le Liban d’une nouvelle attaque militaire à grande échelle.
« Des dizaines de communiqués ont été publiés par de hauts responsables israéliens menaçant de brûler le Liban, de le détruire et de le ramener à l'âge de pierre », a déclaré plus tôt ce mois-ci le ministre libanais des Affaires étrangères par intérim, Abdallah Bou Habib.
Le régime israélien prend pour cible régulièrement les zones méridionales du pays du Cèdre depuis le 7 octobre, date à laquelle il a déclenché une guerre totale contre la bande de Gaza.
Il convient de noter que les forces d’occupation israéliennes ont utilisé à plusieurs reprises des bombes au phosphore blanc contre des cibles civiles et des zones peuplées du Sud-Liban ; bombes qui sont connues pour leurs effets nuisibles à long terme sur l’environnement.
Le Hezbollah a riposté à ces attaques par des tirs de roquettes sur des sites militaires de l’armée israélienne installés dans le nord des territoires palestiniens occupés.
La Résistance islamique au Liban a de même promis de défendre le pays à l’appui de tous ses potentiels en cas de nouvelle guerre lancée par Tel-Aviv.
Le Hezbollah a repoussé deux guerres israéliennes contre le Liban en 2000 et 2006, forçant à chaque fois l'armée d'occupation à battre en retraite.