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Zoom Maghreb: l'Algérie réaffirme son soutien au développement du continent africain

Zoom Maghreb: l'Algérie réaffirme son soutien au développement du continent africain

Au sommaire:

1- Attaf s’entretient à Accra avec nombre de ses homologues africains

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, s’est entretenu, à Accra (Ghana), avec nombre de ses homologues africains, en marge de sa participation à la 45e session du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), dont les travaux ont débuté jeudi, indique un communiqué du ministère.

La rencontre de M. Attaf avec son homologue mauritanien, qui préside le Conseil exécutif, a permis aux deux parties de se concerter sur les points inscrits à l’ordre du jour, d’examiner les moyens de promouvoir les relations de fraternité et de coopération entre les deux pays frères et de passer en revue les derniers développements dans la région sahélo-saharienne, précise le communiqué.

Lors de leur rencontre, M. Attaf et son homologue sahraoui ont « discuté des points à l’ordre du jour de cette session et passé en revue les développements de la question sahraouie sur le plan diplomatique, avant d’examiner les moyens de renforcer la coordination et la coopération bilatérale dans différents domaines », selon la même source.

Lors de la rencontre entre M. Attaf et son homologue ghanéenne, dont le pays abrite cette réunion, « les deux parties ont échangé les vues sur les développements de la situation dans la région sahélo-saharienne et examiné les moyens de développer les relations de coopération bilatérale en prévision des prochaines échéances entre les deux pays ».

La rencontre entre M. Attaf et son homologue rwandais a été « l’occasion pour les deux parties de procéder à un échange de vues sur l’ordre du jour du Conseil exécutif, de passer en revue l’état des relations bilatérales et d’examiner les moyens de les hisser en prévision des prochaines échéances bilatérales de haut niveau », poursuit le communiqué.

Attaf et son homologue tchadien ont discuté des « perspectives de consolidation des relations bilatérales », convenant de la nécessité de bien préparer la réunion du Comité intergouvernemental conjoint, avant de passer en revue les derniers développements de la situation dans leur voisinage commun, notamment la crise au Soudan, pays frère », selon la même source.

Avec le ministre des Affaires étrangères de l’Angola, M. Attaf a « abordé nombre de questions importantes sur le plan africain, en prévision des prochaines échéances dans le cadre de l’UA ».

Source : Al24news

2- UA : Attaf affirme le soutien de l’Algérie à la proposition sur la tenue d’une session extraordinaire du Conseil exécutif en préparation du sommet du G20

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf a mis en avant, vendredi à Accra (Ghana), le soutien de l’Algérie à la proposition sur la tenue, septembre prochain, d’une session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), pour préparer le prochain sommet du G20 et définir les objectifs et les priorités, suite à l’adhésion de l’UA à ce groupe.

S’exprimant sur la clause relative à la participation de l’UA au G20, lors des travaux de la 45e session du Conseil exécutif de l’UA, M. Attaf a indiqué que « l’adhésion de notre continent au G20 en qualité de membre permanent se veut un acquis précieux et stratégique. Cependant, nous nous sommes contentés, durant tous les mois précédents, de saluer cet acquis sans approfondir la réflexion sur la manière d’en tirer profit pour le mettre au service des priorités et des aspirations de notre continent en matière de croissance et de développement ».

« Nous avons tranché auparavant la représentativité de l’UA au sein des réunions du G20, à tous niveaux, mais la participation n’est pas un but en soi.

C’est dans cette perspective que la délégation (algérienne) estime qu’il existe deux questions essentielles nécessitant un intérêt particulier », a soutenu le ministre, ajoutant que la première question est procédurale d’autant qu’elle concerne « la méthode de préparer les réunions du G20 ».

S’interrogeant sur la partie qui prendra en charge ce volet (Commission, Etats membres ou les deux à la fois), M. Attaf a déclaré : « l’Algérie considère que cette question extrêmement importante, requiert la mobilisation de tous les Etats membres pour examiner les points inscrits à l’ordre du jour du G20 et prendre, ainsi, des positions unifiées à cet effet ».

Pour ce faire, ajoute-t-il, « nous soutenons la proposition de tenir, septembre prochain, une session extraordinaire du Conseil exécutif pour préparer le prochain sommet du G20 ».

Source : Al24news

3- La Tunisie cherche un partenaire stratégique pour le port d'Enfidha

Annoncé bien avant la Révolution de 2011, le projet du port d’Enfidha reste encore au point mort, en raison notamment de l’instabilité politique qui n’a pas favorisé une continuité dans sa mise en œuvre.

Le gouvernement tunisien cherche un partenaire stratégique pour la construction du port en eaux profondes d'Enfidha (100 km au Sud de Tunis), « dans le cadre d'un accord respectant la souveraineté de l'État », a annoncé la ministre de l'Equipement et de l'Habitat, Sarra Zaâfrani Zenzri (photo), le mercredi 17 juillet 2024.

« La démarche actuelle pour ce projet repose sur la recherche d'un partenaire stratégique sérieux qui ne demande aucune garantie souveraine ou une autre garantie réelle », a-t-elle déclaré, lors d’une séance d’audition au Parlement sans préciser les modalités du choix de ce partenaire.

« Ce port doit être réalisé, car il revêt une importance stratégique pour la Tunisie. Le projet contribuera à renforcer les autres ports tunisiens en reliant le pays aux grands axes de transport maritime mondiaux », a-t-elle ajouté.

Annoncé avant la Révolution de 2011 qui a balayé le régime de l’ex-président Ben Ali, le projet du port en eaux profondes d’Enfidha a été gelé pendant une dizaine d’années dans un contexte de troubles politiques. Il a été relancé par les autorités en 2017, mais un processus d’appel d’offres pour le choix d’un opérateur aéroportuaire chargé d’exécuter les travaux de la première phase du projet a été suspendu pour des raisons non dévoilées, après la présélection de six multinationales, dont Bouygues et China Harbour Engineering Company (CHEC).

Source : Agenceecofin 

4- Libye : Saipem recrutée pour la maintenance d’un gazoduc avec l’Italie

Saipem est très engagée dans la concrétisation de projets énergétiques en Afrique où son expertise est régulièrement sollicitée par les compagnies pétrogazières qui y sont actives.

Le fournisseur italien de services pétroliers Saipem a officialisé, jeudi 18 juillet, qu’il a été engagé par GreenStream BV, une joint-venture impliquant sa compatriote Eni et la société publique du pétrole de Libye, pour mettre en œuvre des travaux de maintenance sur le gazoduc GreenStream qui relie la Libye à l’Italie via la mer Méditerranée, sur 510 kilomètres.

Dans le cadre de ce marché, Saipem aura pour principales charges l’inspection intégrée, l’ingénierie, la maintenance ainsi que la fourniture de services d’urgence concernant les structures du gazoduc, notamment la station de compression de gaz de Mellitah en Libye et le terminal de réception du combustible basé en Sicile (Italie).

Saipem compte essentiellement faire intervenir sa division en charge de la robotique et des technologies sous-marines avec le soutien logistique de son centre d’ingénierie situé à Fano, en Italie, pour gérer des données d’enquête et des pièces de rechange critiques ainsi que fournir des services d’ingénierie spécialisés.

Source : Agenceecofin 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV