Les membres de la famille de Hamid Nouri, un ancien responsable iranien libéré après cinq ans d’emprisonnement illégal en Suède et rentré au pays samedi, racontent leur joie et leur soulagement suite à sa libération.
« Nous sommes très heureux qu’avant l’Aïd al-Adha et l’Aïd al-Ghadir (fêtes musulmanes imminentes), nous ayons enfin vu la fin d’une période de souffrance, de captivité et d’injustice imposée à mon père par l’Occident », a déclaré le fils de Nouri à Press TV samedi.
Il a également fait allusion aux efforts de l’ancien ministre iranien des Affaires étrangères et du chef de l’exécutif – qui ont trouvé la mort en martyr le 19 mai dans un accident d’hélicoptère – pour libérer son père, ajoutant en la matière : « Nous remercions Dieu que mon père ait maintenant regagné son pays natal. J’apprécie pleinement les efforts déployés par le martyr [Hossein] Amir-Abdollahian et le martyr président Ebrahim Raïssi, qui ne sont plus parmi nous. »
« Je prie pour que tous les captifs innocents soient libérés grâce à Dieu. »
L’avion transportant Nouri a atterri samedi à l’aube à Téhéran, la capitale iranienne.
Nouri a été arrêté à son arrivée à l’aéroport de Stockholm en novembre 2019 et immédiatement emprisonné sous le prétexte d’allégations infondées avancées par des éléments représentant le groupuscule terroriste de l’Organisation des Moujahedin-e-Khalq (OMK). Celui-ci s’est ouvertement vanté d’avoir mené des opérations terroristes contre des responsables et des civils iraniens.
Il a passé trois ans et demi de son emprisonnement illégal en Suède dans une cellule individuelle.
« Je suis non seulement heureuse, mais aussi surprise. Je n’arrive pas à croire que mon mari a été libéré. Cela fait cinq ans que j’attends avec impatience de le revoir. Cela a été très dur pour nous », a déclaré l’épouse de Hamid Nouri.
« Nous devons la liberté de mon époux aux efforts déployés par les martyrs Raïssi et Amir-Abdollahian, qui nous manquent beaucoup. Que leurs âmes reposent en paix », a-t-elle ajouté.
Faisant référence aux efforts du chef du Haut Conseil des droits de l’homme du pouvoir judiciaire de la RII pour libérer son époux, elle a précisé : « Je suis très reconnaissante envers tous les responsables qui ont travaillé dur pour la libération de mon mari, en particulier M. [Kazem] Gharibabadi. »
