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Le temps où les USA et la GB pouvaient voler le pétrole est bel et bien révolu (CGRI)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le CGRI souligne que l'exploitation du pétrole iranien par l'Occident est « une chose du passé » qui ne pourrait se répéter. (Illustration)

​​​​À la veille du 73e anniversaire de la nationalisation de l'industrie pétrolière iranienne, aujourd’hui, le lundi 19 mars, le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que l'Iran ripostera pour sûr contre tout vol de son pétrole. Selon le contre-amiral Alireza Tangsiri, les étrangers ne pourront plus exploiter les réserves de brut du pays.

« Aujourd'hui, s'ils (les étrangers) volent notre pétrole et saisissent nos pétroliers n'importe où dans le monde, nous y apporterons une réponse », a-t-il martelé. Et de poursuivre : « Le temps où les étrangers se vantaient du pillage des biens de la grande nation iranienne est bel et bien révolu ».

« Le Royaume-Uni a pillé le pétrole et les ressources iraniennes pendant de nombreuses années », a dénoncé le contre-amiral Tangsiri. Et d’ajouter : « Mais aujourd’hui, la jeunesse du pays se dresse fièrement contre l’arrogance mondiale ».

Le 20 mars 1951, les membres du Parlement iranien ont adopté un projet de loi présenté par le Premier ministre démocratiquement élu, Mohammad Mosaddeq visant à nationaliser l'industrie pétrolière.

La décision de Mosaddeq a été soutenue par son Parti nationaliste ainsi que par des personnalités religieuses dirigées par l'éminent Ayatollah Abolghassem Kashani.

A lire: Cargaison de pétrole iranien déchargée par les USA: l’Iran convoque le chargé d’affaires suisse à Téhéran

Cette initiative a mis fin à la domination britannique sur l’industrie pétrolière iranienne pendant quatre décennies. La société britannique Anglo-Iranian Oil Company (AIOC) jouissait d’un contrôle monopolistique sur l’industrie et ne versait qu’une petite part des revenus au gouvernement iranien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV