À la veille du 73e anniversaire de la nationalisation de l'industrie pétrolière iranienne, aujourd’hui, le lundi 19 mars, le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que l'Iran ripostera pour sûr contre tout vol de son pétrole. Selon le contre-amiral Alireza Tangsiri, les étrangers ne pourront plus exploiter les réserves de brut du pays.
« Aujourd'hui, s'ils (les étrangers) volent notre pétrole et saisissent nos pétroliers n'importe où dans le monde, nous y apporterons une réponse », a-t-il martelé. Et de poursuivre : « Le temps où les étrangers se vantaient du pillage des biens de la grande nation iranienne est bel et bien révolu ».
« Le Royaume-Uni a pillé le pétrole et les ressources iraniennes pendant de nombreuses années », a dénoncé le contre-amiral Tangsiri. Et d’ajouter : « Mais aujourd’hui, la jeunesse du pays se dresse fièrement contre l’arrogance mondiale ».
In March 1951, Iran’s parliament voted to nationalize the country’s oil industry, which was controlled by Britain that used to plunder Iran’s oil resources. pic.twitter.com/Dfb0czXx6l
— Press TV 🔻 (@PressTV) March 19, 2024
Le 20 mars 1951, les membres du Parlement iranien ont adopté un projet de loi présenté par le Premier ministre démocratiquement élu, Mohammad Mosaddeq visant à nationaliser l'industrie pétrolière.
La décision de Mosaddeq a été soutenue par son Parti nationaliste ainsi que par des personnalités religieuses dirigées par l'éminent Ayatollah Abolghassem Kashani.
Cette initiative a mis fin à la domination britannique sur l’industrie pétrolière iranienne pendant quatre décennies. La société britannique Anglo-Iranian Oil Company (AIOC) jouissait d’un contrôle monopolistique sur l’industrie et ne versait qu’une petite part des revenus au gouvernement iranien.