Dans un communiqué publié lundi 26 février, les Brigades Qassam, aile militaire du Hamas, ont indiqué que leurs combattants ont pris pour cible un char israélien Merkava avec une roquette Yassin-105, dans la ville d’Abasan al-Kabira, située dans le sud de Khan Younès.
Lors d’une autre opération dans la même ville, 15 militaires israéliens ont été tués ou blessés à la suite de l’explosion d’une bombe, a ajouté le communiqué.
Par ailleurs, les sources d’information israéliennes ont rapporté ce lundi qu’un officier et quatre soldats israéliens ont été grièvement blessés lors des affrontements avec les combattants de la Résistance palestinienne dans le nord et le sud de la bande de Gaza.
Le dimanche soir, l’armée israélienne a fait part de la mort d’un officier de la brigade Givati au cours des combats dans le sud de la bande de Gaza, ajoutant que trois autres officiers ont été grièvement blessés.
Depuis le 7 octobre, date à laquelle le régime de Tel-Aviv a lancé son offensive contre Gaza, 578 militaires israéliens ont été tués.
Ceci intervient alors que plusieurs médias ont évoqué la censure sévère du bilan des militaires israéliens tués ou blessés, exercée par l’armée du régime sioniste, en raison du nombre élevé des morts dans les combats à Gaza et de la crainte de nouvelles réactions des Israéliens dans les territoires occupés.
Auparavant, les sources d’information israéliennes avaient révélé que le nombre de blessés annoncé par l’armée sioniste différait grandement de celui qui a été fourni par les hôpitaux du régime israélien.
À ce propos, la chaîne 12 de la télévision israélienne a récemment déclaré que l’armée sioniste avait appelé les autorités des hôpitaux israéliens de ne pas publier le bilan des morts et des blessés sans coordination avec l’armée.
