Selon le vice-ministre iranien des Routes et du Développement urbain 130 000 navires voyagent chaque année vers et depuis les ports du pays malgré les limitations créées par les sanctions américaines.
S'exprimant samedi dans le port méridional de Shahid Rajaee, Ali-Akbar Safaï, qui est également le chef de l'Organisation portuaire et maritime iranienne, a souligné que la pression exercée sur l'Iran visait à empêcher les navires iraniens d'accéder au trafic international.
Cependant, "les lignes maritimes reliant le port de Shahid Rajaee à différentes parties du monde ont permis aux marchands de mener des activités commerciales et économiques et d'échanger des marchandises dans différents pays", se félicite-t-il, ajoutant que le nombre de navires entrant et sortant des ports iraniens chaque année est estimé à 130 000.
Safaï a également indiqué que l'Iran avait réussi à concevoir un système intégré, comprenant des systèmes de surveillance automatique, des radars et des cartes électroniques, qui permet au pays de surveiller l'ensemble du trafic et de l'activité maritime dans ses eaux territoriales et ses voies navigables jusqu'à 200 000 km de la zone économique et parfois au-delà.
"Malgré les sanctions cruelles, l'Iran a fait et fera de son mieux pour surmonter les problèmes. Dans une large mesure, nous avons été en mesure de présenter et de mettre en œuvre de très bonnes stratégies en faveur de la prospérité économique", a-t-il déclaré.
"Le transit massif de navires vers les eaux territoriales et la zone économique exclusive de l'Iran se déroule dans le plein respect des questions de sécurité et sans nuire à l'environnement marin."
Les États-Unis, sous l'ancien président Donald Trump, ont rétabli les sanctions contre l'Iran après s'être retirés unilatéralement de l'accord nucléaire de 2015 en mai 2018, bien que l'Iran respecte pleinement les termes de l'accord.
Les sanctions, maintenues par le successeur de Trump, Joe Biden, ont ciblé le commerce iranien dans différentes industries telles que le transport maritime.
