Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a dénoncé, dimanche 19 mars, la répression exercée contre les manifestants français, déclarant que la violence policière contre les citoyens est un manque du respect du gouvernement français envers les principes de la démocratie et de la liberté d’expression.
« Nous conseillons au gouvernement français d’éviter le double standard ainsi que l’instrumentalisation des droits de l’homme », a-t-il tweeté, soulignant que la France doit cesser de recourir à la violence contre les manifestants.
Auparavant, le porte-parole iranien a critiqué le comportement répressif de la police française contre les manifestants et les grévistes du 11 mars.
« C’est un exemple de respect des droits de l’homme et d’honneur des droits des manifestants dans le “Jardin européen !” », a-t-il déclaré, ajoutant « et pourtant, la leçon pratique de la police française aux autres est de respecter les droits de l’homme et d’honorer les droits des manifestants !»
Il est à noter que les manifestants français sont en colère contre le projet gouvernemental proposé par le président français, Emmanuel Macron, de repousser l’âge de la retraite de deux ans, à 64 ans.
Samedi 18 mars, la France était encore le théâtre de manifestations contre la réforme des retraites. Les manifestants ont exigé la démission du président Macron.
« Macron, démissionne ! » et « Macron va s’effondrer, nous allons gagner », ont scandé samedi des manifestants sur la place d’Italie dans le sud de Paris.
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La police antiémeute a ensuite utilisé des grenades lacrymogènes et s’est heurtée aux manifestants alors que des poubelles étaient incendiées.
Le plan de retraite de Macron a été présenté à plusieurs reprises à l’Assemblée nationale au cours du mois dernier, mais n’a pas obtenu suffisamment de voix, et il y a deux jours, le président français a demandé à la Première ministre d’utiliser des pouvoirs spéciaux pour mettre en œuvre ce plan controversé, selon lequel le gouvernement pourrait faire adopter son plan sans le vote de l’Assemblée nationale.
