Le ministre iranien des A.E. a déclaré que les décisions adoptées par les gouvernements occidentaux contre l’Iran sous le coup de l’émotion et coûteront cher à aux Européens.
Hossein Amir-Abdollahian, ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, est arrivé à Tachkent, la capitale de l’Ouzbékistan, le 24 janvier, afin de participer à la 26e réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Organisation de coopération économique (ECO). Il a été chaleureusement accueilli par les autorités ouzbèkes.
Le ministre iranien a fait état de sa satisfaction à être présent à ce sommet : « Nous pensons que les valeurs culturelles, religieuses et historiques communes des États membres de cette organisation seront la source d’un avenir clair qui attend la région ».
Mentionnant le fait que les évolutions géopolitiques mondiales des dernières années et leurs conséquences sur notre région ont doublé la nécessité d’un alignement des pays voisins, Hossein Amir Abdollahian a ajouté :
« Pour tous les pays du monde et de la région, renforcer la résilience face à d’éventuels chocs futurs n’est pas un choix, mais une nécessité. Et pour atteindre cet objectif, l’une des voies à envisager serait la coopération dans le cadre de travaux pluridisciplinaires. »
Selon le ministre iranien des Affaires étrangères, cette coopération se baserait sur les principes déjà posés par l’ECO au cours des trente dernières années.
Il a en outre déclaré : « L’ECO devrait promouvoir le commerce régional parmi les pays membres. Je demande à tous les membres et, pas seulement aux 5 pays membres de l’accord commercial ECO-TA, de soutenir le lancement des négociations sur la libéralisation des échanges au niveau régional et de prévoir de manière sûre leurs participations à ces négociations. »
Le ministre iranien des Affaires étrangères a également déclaré que le transport est l’un des moteurs de la convergence, du développement collectif et de la prospérité des capacités économiques de la région dans les années à venir et il a déclaré : « L’ECO est, en soi, une voie de transit pour relier plusieurs régions comme l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud, l’Europe du Nord et de l’Europe de l’Est ainsi que le sud du golfe Persique ».
Faisant référence à la crise énergétique dans le monde et dans la région, le chef de la diplomatie iranienne, faisant référence à la directive présidentielle du « gaz au service d’une relance du commerce mondial », durant la période post-Covid, a affirmé : « Une question qui a été soulevée par les pays exportateurs est cette initiative qui pourrait être aussi la base d’une nouvelle collaboration dans la région. »
Le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « L’ECO a besoin de plus en plus d’investissements dans le domaine des nouvelles technologies, des industries fondées sur la connaissance et de la numérisation des activités économiques. La République islamique d’Iran est prête à partager ses acquisitions dans le domaine des sociétés du savoir avec les pays membres de l’ECO ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères a poursuivi : « La politique étrangère de la République islamique d’Iran reste solidement basée sur les principes d’une politique étrangère équilibrée, de l’interaction et de la coopération avec le monde entier et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres États. Nous condamnons fermement la publication de la résolution interventionniste et non conventionnelle du Parlement européen. »
Il a ajouté : « Sans aucun doute, les conséquences négatives d’un tel comportement émotionnel seront coûteuses pour l’Europe et donc la bonne voie est de se concentrer sur la voie diplomatie, l’interaction constructive et un comportement rationnel dans les échanges ».
La République islamique d’Iran ne considère nullement acceptable et condamne fermement le comportement insultant envers les saintetés des religions divines, en particulier l’insulte du Saint Coran qui s’est fait avec l’appui des gouvernements des pays occidentaux et au titre de la liberté d’expression », a enfin exprimé le ministre iranien des Affaires étrangères.