« Le gouvernement iranien insiste sur le développement des coopérations avec le continent africain surtout dans le domaine économique », a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères lors d’une rencontre avec les chefs de délégations des sept pays d’Afrique ayant participé au Congrès international des Femmes influentes à Téhéran.
Selon l’agence de presse Mehr, à la suite des rencontres avec les responsables ayant participé au premier Congrès international des Femmes influentes qui a mis fin à ses travaux dimanche, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a reçu séparément les cheffes de délégations des sept pays africains participants, à savoir les ministres de la Femme et de la Famille de Guinée-Bissau, de Burkina Fasso, du Nigéria, du Cameroun, la ministre zimbabwéenne des Industries et du Commerce, ainsi que la gouverneure de la région de Conakry de la Guinée.
Lors de ces rencontres, Amir-Abdollahian a insisté sur l’expansion des liens entre l'Iran et les pays d’Afrique, évoquant les grands potentiels qui peuvent permettre le développement des relations bilatérales avec ces pays. Le volet économique constitue selon le ministre un domaine privilégié dans ce sens.
Pour leur part, les cheffes de délégations participant au Congrès ont évoqué l’importance de continuer à l’organiser et ont tenu à saluer la place privilégiée des femmes iraniennes.
L’un des pays participants au Congrès, le Nicaragua, y avait envoyé une haute délégation de six membres, à savoir, les ministres de l’Intérieur, de la Famille, de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, de la Santé et de l’Enseignement supérieur. Recevant la délégation nicaraguayenne, Amir-Abdollahian a réitéré l’importance des liens entre ce pays et l’Iran.
Ramona Rodriguez, ministre de l’Enseignement nationale et rectrice de l’Université nationale autonome de Nicaragua-Managua (UNAN) venue à la tête d’une délégation à Téhéran pour participer au Congrès international des Femmes influentes a dénommé des objectifs qu’elle visait à travers ce déplacement : le développement des relations interuniversitaires, les échanges scientifiques et culturels, la signature d’un accord de coopération avec l’Université de Téhéran, la formation des stages conjoints et la réalisation des projets de recherches conjoints.
Les autres ministres nicaraguayennes ont, elles aussi, profité de leur rencontre avec le chef de la diplomatie iranienne afin d’exprimer leurs points de vue sur les sujets d’intérêt commun.
