Au sommaire :
1- JPost : le mal viendra du nord
Le journal israélien The Jerusalem Post a déclaré que le Hezbollah devait être considéré comme une menace stratégique majeure du même calibre que le programme nucléaire iranien.
Dans un article publié ce lundi 9 janvier, le quotidien estime que « Tel-Aviv doit considérer l’arsenal croissant de missiles de précision du Hezbollah comme une menace stratégique majeure à égalité avec le programme nucléaire iranien ».
Et d’expliquer les raisons de cette évaluation : « Si l’Iran finit par développer sa capacité nucléaire, rien ne l’empêchera d’en armer ses alliés en nature ».
« Récemment, les agents du Hezbollah ont été de plus en plus actifs aux frontières libanaises. Ils ont mis en place des dizaines de postes d’observation, intensifié leurs patrouilles et surveillé et documenté publiquement les mouvements des forces israéliennes », a déclaré le Jerusalem Post.
Et de poursuivre : « Le Hezbollah se tient à la frontière, raison pour laquelle nous nous préparons à tout. Le danger est très réel. Toute frappe inattendue dans (l’entre-deux-guerres) avec la Syrie pourrait conduire à un conflit majeur au Liban ».
« Ils sont de l’autre côté »
Discutant des menaces actuelles contre le Hezbollah, le journal a cité le général O. qui a dit : « Nous savons qu’ils sont ici – la force al-Radwan – et s’il y a des missiles, on n’aura pas le temps des évacuations vers l’abri, car (la colonie) Metulla est très proche de la frontière ».
« Ils sont très proches, nous savons qu’ils peuvent revenir », a-t-il averti. « Il ne faut pas être un brillant chef militaire comme Napoléon pour voir que le Hezbollah peut entamer l’invasion dans trois à quatre directions, et frapper Metulla avec des missiles. »
Selon le journal, « les soldats du Hezbollah ont acquis de l’expérience en Syrie, ils sont plus indépendants, ils ont plus de puissance de feu et ils utilisent des postes d’observation et des formations de combat ».
Al-Radwan, à l’instar de Egoz
Al-Radwan, l’unité d’élite de la Résistance islamique, bras armé du Hezbollah jouit d’un intérêt particulier de la part des médias et des experts israéliens.
Ils croient deviner qu’elle est formée de 2 500 combattants qui ont été sélectionnés selon un dépistage rigoureux. Ils subiraient un entraînement ardu, entrecoupé de tirs embusqués et d’utilisation d’armes antichars et d’explosifs, et comprennent des courses de longue distance, rampant dans des zones montagneuses et effectuant également des opérations de capture. Ils effectueraient aussi les tâches militaires les plus secrètes et sensibles, pour avancer très vite, et avec un très grand professionnalisme.
Fondé par l’ex-responsable du Hezbollah, le martyr Imad Moughniyeh, rapportent certains médias israéliens, elle serait le fruit des conclusions faites de la guerre et serait comparable à la force israélienne Egoz. Faisant partie de la Brigade Commando, cette unité spéciale israélienne a été créée en 1995, afin de lutter contre le Hezbollah et se spécialise dans la guérilla, principalement le long de la frontière nord avec le Liban.
Le danger qui vient du nord
À noter que les livres religieux juifs sont pleins de phrases qui les appellent à se méfier du côté nord de la zone dans laquelle ils vivent.
Y compris des citations attribuées à leurs prophètes dans lesquelles ils ont averti les juifs à maintes reprises du « danger venant du nord », et « du nord jaillit le mal », et tel que « contre tout arbre que vous abattez au Liban, vos arbres seront abattus ».
Il y a aussi une autre citation mentionnée dans le livre de Jérémie 1:14, dans laquelle il est dit : « Du nord, le mal viendra sur toutes les parties du pays ».
Source : divers
2- Ukraine : Le général américain Ben Hodges propose d’attaquer la Crimée
Le général américain a annoncé que les forces armées ukrainiennes étaient prêtes à attaquer la Crimée
Les États-Unis ont annoncé que les forces armées ukrainiennes étaient prêtes à attaquer la Crimée.
Le général américain Ben Hodges a déclaré qu’aujourd’hui les troupes ukrainiennes ont suffisamment d’armes pour commencer à attaquer la Crimée. Le principal problème pour Kyiv est uniquement le manque d’accès direct à la péninsule, cependant, selon Hodges, la situation pourrait changer radicalement cet été.
Selon Ben Hodges, après avoir pris le contrôle de la partie rive droite de la région de Kherson, les forces armées ukrainiennes ont en fait commencé à contrôler les principales approches de la Crimée. À son avis, si les forces armées ukrainiennes tentent une offensive dans la région de Zaporozhye, l’armement des forces armées ukrainiennes suffira à contrôler pleinement la logistique de la région de Kherson avec la péninsule.
Hodges note que l’affaiblissement récent du pont de Melitopol et les frappes des systèmes HIMARS dans cette région sont la preuve que les forces ukrainiennes tentent de détruire les cibles logistiques existantes et de minimiser ainsi l’approvisionnement en troupes russes. D’autre part, l’armée russe a réussi à repousser les frappes de défense aérienne et, au cours d’une récente offensive, les forces armées ukrainiennes ont été chassées de la colonie. Dorozhnyanka, ce qui laisse Kyiv moins susceptible de prendre des mesures.
Source : avia-pro.net
3- États-Unis : la police tue
Au moins 1183 tués par la police en 2022, un nouveau record
Selon Mapping Violence Police, les forces de l’ordre américaines ont tué 1183 personnes en 2022, soit le chiffre le plus élevé depuis le premier recensement en 2013. Seuls 12 jours en 2022 ont été relevés sans meurtres.
Malgré la signature en mai dernier par Joe Biden d’un décret visant à lutter contre les violences policières, 1183 personnes ont été tuées sous les coups des forces de l’ordre américaines en 2022, révèle Mapping Police Violence, une base de données qui répertorie tous les décès commis par la police aux États-Unis. Selon cette source, trois personnes en moyenne sont tuées tous les jours. 2022 est donc l’année la plus meurtrière depuis le lancement de cette étude en 2013.
En comparaison : en 2021, le site recensait pas moins de 1145 victimes, 1152 en 2020, 1097 en 2019, 1140 en 2018, et 1 089 en 2017. Seulement 12 jours en 2022 sans meurtre de la police américaine sur l’année écoulée, le site rapporte que 132 décès soit 11 % étaient des cas dans lesquels aucun délit n’avait été recensé. Environ un tiers des cas (370) concernaient une situation potentiellement plus grave, avec une infraction violente commise. Sur l’ensemble des cas, 32 % des victimes avaient pris la fuite en courant ou en voiture. Toujours selon Mapping Police Violence, seuls 12 jours en 2022 ont été épargnés par un meurtre des forces de l’ordre américaines. « Ce sont des rencontres policières de routine qui dégénèrent en meurtre » regrette le fondateur du site d’investigation Samuel Sinyangwe cité par The Guardian.
L’étude met également en exergue les disparités ethniques face aux violences policières. Sur l’année écoulée, les habitants noirs représentaient 24 % des victimes alors que leur part dans la population est deux fois moindre (environ 13 %). De 2013 à 2022, ils étaient ainsi trois fois plus susceptibles d’être tués par la police américaine que les blancs. Cette tendance est notamment visible dans la ville de Minneapolis et Chicago où les personnes noires sont respectivement 28 et 25 fois plus tuées que les personnes blanches. Au total, au niveau national, 302 noirs ont été tués en 2022, 207 hispaniques et 474 blancs sur l’année 2022, rapporte la base de données. La publication de ce chiffre record intervient deux ans après le meurtre de George Floyd qui avait entraîné une vague de soulèvements et de protestations dépassant de loin les seules frontières des États-Unis.
Source : RT France
4- Ukraine : les sanctions anti-russes n’ont eu « aucun effet »
Après neuf trains de sanctions contre la Russie, « l’effet est inférieur à 0 »
Neuf trains de sanctions ont été imposés par l’Union européenne à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
Pour le gouvernement noir-vert en Autriche, il n’y a « pas d’alternative ».
Soutenu par le gouvernement noir-vert autrichien, le chancelier Karl Nehammer (ÖVP) avait déclaré cet été qu’il ne changerait rien à la politique des sanctions, « nous aurions à le faire ».
Son vice-chancelier Werner Kogler (Verts) avait alors déclaré à l’ORF qu’il était « favorable à la poursuite maximale des sanctions ». C’est pourquoi « le neuvième paquet de sanctions a été « salué » par le gouvernement noir-vert autrichien ».
Bilan après dix mois
Mais à quoi ont servi les sanctions, forme moderne d’un siège ? Dès l’été, le magazine économique The Economist avouait que la « stratégie choisie par l’Occident avait des faiblesses » et qu’il était « inquiétant que la guerre des sanctions ne se déroule pas aussi bien que prévu jusqu’à présent ».
Lundi dernier, le député européen libéral Guy Verhofstadt et ex-Premier ministre de Belgique a tweeté à ce sujet : « L’effet est inférieur à 0 ».
L’effondrement attendu n’a pas eu lieu
Le fait est que, bien que la Russie connaisse des problèmes économiques, elle s’en sort globalement bien face aux sanctions et à la guerre. Peu avant la fin de l’année, Viatcheslav Volodine, le président de la Douma russe, a déclaré que « l’effondrement attendu par Bruxelles et Washington n’a pas eu lieu ».
Le produit intérieur brut (PIB) de la Russie n’a baissé que de 2 % par rapport à début 2022, soit moins que prévu. La Russie a produit un excédent de la balance courante, le deuxième plus important après la Chine. Les récoltes record de céréales, les prix élevés des matières premières russes, la baisse du chômage et les investissements dans le logement et la construction de routes montrent que les 13 000 sanctions individuelles n’ont pas eu d’impact majeur dans le pays cible.
Moins de marchandises pour plus d’argent
Au contraire. De février à août, les importations de tous les pays de l’UE en provenance de Russie ont augmenté en valeur, à l’exception des pays baltes, des pays scandinaves et de l’Irlande. L’Autriche arrive en quatrième position avec 139 %, selon Eurostat. Le seul « défaut » est que les importations n’ont augmenté qu’en valeur, ce qui signifie que nous avons dû payer plus pour moins de marchandises.
Le pire reste à venir
Parallèlement, le rejet des sources d’énergie russes coûte déjà aux Européens des sommes inimaginables. Mais selon l’agence Bloomberg, la crise n’en est qu’à ses débuts et devrait durer au moins jusqu’en 2026.
Pas plus tard que mercredi, la Chambre de commerce de Basse-Autriche, en pleine campagne électorale, a déclaré que l’économie exportatrice s’en était jusqu’à présent tirée avec « un œil au beurre noir ». « Mais en 2023, les sanctions contre la Russie prendraient pleinement effet, et à long terme, le marché russe pourrait être perdu ».
Le gouvernement noir et vert à l’aveuglette
Quelle balle dans le pied, les sanctions de l’UE ! Alors que le gouvernement noir-vert autrichien s’en tient fermement à cette politique fatale, les citoyens sont beaucoup plus raisonnables. Ainsi, seuls 57 % des Autrichiens approuvent les sanctions contre la Russie, contre 73 % dans l’ensemble de l’UE.
Source : Unzensuriert via Euro-Synergies