Au moins 63 militaires russes ont été tués lors d'une frappe ukrainienne sur la ville de Makiïvka, dans la région de Donetsk, sous contrôle russe, qui a rejoint la Fédération de Russie par référendum en septembre 2022, a annoncé lundi 2 janvier le ministère russe de la Défense. Les autorités ukrainiennes, qui ont revendiqué cette attaque meurtrière, évoquent un bilan bien plus élevé, de 400 soldats.
Selon le communiqué du ministère russe de la Défense, qui n’a pas donné de date, « quatre missiles » ont frappé « un centre de déploiement provisoire » de l'armée russe à Makiïvka, dans la région de Donetsk.
Le ministère russe a précisé qu'il s'agissait d'une frappe à partir d'un lance-roquettes multiples HIMARS livré par Washington à Kiev, et a affirmé avoir abattu deux des six missiles tirés sur cette cible à Makiïvka. « Les familles et les proches des soldats tués auront toute l'aide et tout le soutien nécessaires », a assuré le ministère russe de la Défense, dans un communiqué.
Comme il avait déjà mentionné, l’Ukraine a revendiqué la frappe contre les forces russes.
« Le 31 décembre, jusqu'à 10 unités d'équipements militaires ennemis de divers types ont été détruites ou endommagées » à Makiïvka, dans la région orientale de Donetsk, a déclaré l'état-major des forces armées ukrainiennes dans un communiqué, lundi 2 janvier, ajoutant que les « pertes » humaines russes étaient toujours en train d'évaluation.
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Il est à noter que l’annonce rare du ministère russe de la Défense, datée du 2 janvier, a été faite seulement deux jours après avoir déclaré que Moscou et Kiev avaient échangé plus de 200 soldats capturés. Au total, 222 hommes ont été libérés ce samedi. 82 côté russe, 140 côté ukrainien. L'annonce a été confirmée par Andrii Yermak, chef de cabinet du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Depuis le début du conflit entre les deux pays, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont imposé une série de sanctions à la Russie et fourni des aides militaires à Kiev, malgré les avertissements de la Russie selon lesquels les armes prolongeraient la guerre.