L’Iran, la Russie et la Turquie ont condamné les atrocités persistantes perpétrées par le régime israélien en Asie occidentale, appelant à des efforts internationaux accrus pour garantir un cessez-le-feu « immédiat et permanent » à Gaza.
À l’issue de la 22e réunion de l’initiative d’Astana pour la Syrie, qui s’est déroulée dans la capitale du Kazakhstan, les représentants des trois pays ont publié une déclaration de clôture qui indique une position unifiée des trois puissances contre les violences en cours.
Ce document souligne leur « condamnation résolue et leur inquiétude profonde concernant les massacres et les actes criminels commis par Israël à Gaza, ainsi que l’agression israélienne au Liban et en Cisjordanie ».
Ils ont appelé la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à garantir un cessez-le-feu immédiat et permanent et un accès humanitaire sans entrave à Gaza.
En outre, le trio a dénoncé les frappes militaires israéliennes en Syrie, les qualifiant de violations flagrantes du droit international.
Le communiqué a précisé que ces actions israéliennes sont perçues comme une atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Syrie, tout en étant considérées comme déstabilisatrices et susceptibles d’aggraver les tensions dans la région.
Les parties ont exprimé leur appel à la cessation immédiate de ces attaques, insistant sur la nécessité de respecter les normes du droit international humanitaire. Ils ont également mis en lumière les conséquences néfastes de l’escalade des tensions sur la Syrie, en soulignant l’urgence d’une réponse humanitaire.
En outre, le communiqué a appelé le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ainsi que les agences des Nations unies et les acteurs humanitaires, à élaborer des mesures d’urgence pour soutenir ceux qui ont été contraints de fuir le Liban vers la Syrie en raison de l’intensification des hostilités.
Depuis plus d’un an, le régime israélien a orchestré une guerre génocidaire à l’encontre des Palestiniens dans la bande se Gaza, entraînant un nombre élevé de pertes humaines.
Récemment, cette agression s’est étendue au Liban, où de nombreuses personnes ont également été touchées. En outre, Israël a intensifié ses frappes contre la Syrie et d’autres nations de la région, dans le cadre d’une escalade de la violence.
Appel à la normalisation des relations entre la Turquie et la Syrie
Dans ce contexte, un appel a été lancé pour la normalisation des relations entre la Turquie et la Syrie. Le communiqué conjoint a également mis en avant l’importance de rétablir le dialogue et de poursuivre les efforts en vue d’une normalisation des relations entre Ankara et Damas.
Les trois pays ont insisté sur la nécessité de combattre le terrorisme, de garantir le retour sûr et volontaire des réfugiés syriens avec l’appui du HCR, ainsi que de faire avancer le processus politique tout en assurant une aide humanitaire sans entrave à tous les Syriens.
Le communiqué a réaffirmé l’importance de rétablir les contacts entre la Turquie et la Syrie, en respectant strictement les principes d’unité, d’intégrité territoriale et de souveraineté des deux pays.
Les trois parties ont convenu d’organiser le prochain cycle de négociations d’Astana concernant la Syrie au cours du premier semestre de l’année 2025. Ce format, qui a été lancé en 2017, constitue une série de pourparlers destinés à trouver une issue au conflit syrien.
Le processus d’Astana regroupe la Russie, l’Iran et la Turquie en tant que pays garants, en plus des représentants du gouvernement syrien et de l’opposition.
Il inclut également des acteurs internationaux tels que les Nations unies, ainsi que des pays observateurs comme la Jordanie, le Liban et l’Irak. Cette structure multilatérale vise à créer un cadre propice à la négociation et à la coopération entre les différentes parties impliquées.
Le processus d’Astana a été essentiel pour favoriser le dialogue entre les principaux acteurs du conflit syrien. Il a mis l’accent sur des questions cruciales telles que les zones de désescalade, l’acheminement de l’aide humanitaire et l’élaboration de solutions politiques durables.