L’état-major des forces armées iraniennes avertit les ennemis que toute erreur de calcul potentielle sera ripostée de manière décisive.
À l’occasion du 13e anniversaire de l’épopée du « 9 Dey » (30 décembre) et du troisième anniversaire de la mort en martyr du général Qassem Soleimani, assassiné par un drone américain le 3 janvier 2020 à Bagdad, l’état-major des forces armées iraniennes a publié un communiqué à l’adresse des ennemis de l’Iran, avertissant que toute erreur potentielle dans leur calcul serait ripostée de manière décisive à tout moment et en tout lieu.
« L’épopée du « 9 Dey » est une grande opportunité pour renforcer la perspicacité et trouver des moyens de neutraliser divers complots des ennemis dans leur guerre hybride et médiatique contre la République islamique », lit-on dans le communiqué.
« Les ennemis ont ourdi différents complots militaires, économiques, culturels, sociaux, politiques et terroristes contre l’Iran au cours des quatre dernières décennies », dénonce le communiqué.
En 2009, rappelle le communiqué, des ennemis étrangers et des personnes trompées à l’intérieur du pays ont prétexté les fraudes électorales prétendument commises lors de l’élection présidentielle de juin 2009, pour renverser l’Ordre islamique. Or, ajoute-t-il, le peuple fidèle et clairvoyant de l’Iran islamique n’a pas permis aux ennemis de mener le moindre agissement ce 30 décembre 2009.
Le communiqué a souligné que l’épopée du « 9 Dey » et l’anniversaire de la mort en martyr du général Soleimani avaient fourni une grande occasion pour faire la lumière sur les agissements américano-israéliens et de raffermir l’unité nationale, en brossant un tableau clair sur les grands acquis de la Révolution islamique.
Les rassemblements d’un million de personnes en 2009 ont rétabli le calme et la quiétude dans le pays après des mois de querelles politiques et de troubles soutenus depuis l’étranger, et ont mis fin à ce que les autorités iraniennes ont qualifié de sédition.
À lire aussi : CGRI arrête un réseau d’émeutiers lié au Royaume-Uni dans le sud-est d’Iran
Au cours des troubles, une poignée de manifestants a profané le caractère sacré du peuple iranien le jour de l’Achoura, qui marque l’anniversaire de la mort en martyr de l’Imam Hossein (béni soit-il), troisième imam des chiites et petit-fils du noble Prophète de l’islam le très vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Les troubles ont été orchestrés par deux des candidats malheureux à la présidentielle qui alléguaient que les résultats avaient été truqués. À l’heure qu’il est, tous deux restent en résidence assignée pour avoir atteint à la sécurité nationale.
Le communiqué a en outre évoqué les récents troubles en Iran et a souligné que la principale stratégie des ennemis était de mener une guerre médiatique et cognitive afin d’affecter l’esprit de la jeunesse iranienne.
« Sous le faux prétexte de soutenir les droits des femmes, les ennemis ont fait usage de toutes leurs capacités pour créer le chaos dans le pays, mais le complot diabolique a été une fois de plus déjoué grâce à la perspicacité et à l’endurance du peuple iranien », rajoute le communiqué de l’état-major des forces armées iraniennes.
« Les forces armées iraniennes ne permettront jamais aux ennemis de porter préjudice à la sécurité du peuple et du pays et continueront de surveiller de près les agissements sournois des ennemis, en particulier des États-Unis et du régime israélien », a indiqué le communiqué.
De violentes émeutes ont éclaté après le décès de Mahsa Amini, une femme de 22 ans, à Téhéran. Elle est décédée le 16 septembre à l’hôpital trois jours après s’être effondrée dans un poste de police. Une enquête a attribué sa mort à son état de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle aurait été battue par les forces de police.
Lire aussi : Iran : quatre équipes opérationnelles du Mossad arrêtées
Au cours des trois derniers mois, et en utilisant les manifestations comme couverture, des fauteurs de trouble et des voyous — dont beaucoup ont reconnu plus tard avoir des liens avec des parties étrangères — se sont déchaînés, se livrant à des attaques sauvages contre des forces de sécurité et au vandalisme. Ils n’ont pas hésité non plus à tuer des civils pour incriminer la police iranienne.
