Une organisation internationale de défense des droits de l'homme affirme que les tribunaux saoudiens ont déclaré coupables et condamnés à mort plus d'une douzaine d’activistes anti-régime saoudien à l'issue de procès inéquitables et sur la base d'aveux obtenus sous la torture et les mauvais traitements.
Il s'agit de la peine capitale prononcée contre 15 autres prisonniers politique, portant à 53 le nombre de personnes risquant une exécution immédiate, dont au moins huit mineurs.
L'organisation non gouvernementale a déclaré dans un communiqué que le soi-disant tribunal pénal spécialisé de Riyad a condamné à mort plusieurs autres ressortissants saoudiens, simplement pour avoir exprimé leurs opinions sur les réseaux sociaux, participé à des rassemblements pacifiques en faveur de la démocratie ou dénoncé la discrimination sociale.
Le Comité pour la défense des droits de l'homme dans la péninsule arabique a déclaré que l'Arabie saoudite est le royaume de la terreur et a appelé la communauté internationale et les institutions des droits de l'homme du monde entier à mettre fin aux exécutions massives imminentes, qui pourraient avoir lieu sous de fausses accusations et non fondées sur des critères légaux.
Depuis que Mohammed ben Salmane est devenu le dirigeant de facto de l'Arabie saoudite en 2017, le royaume a arrêté des centaines d’activistes, blogueurs, intellectuels et autres pour leur activisme politique, faisant preuve d'une tolérance zéro pour la dissidence, même face à la condamnation internationale de la répression.