Qu’est ce qui pourrait bien avoir poussé les États-Unis d’Amérique en instance de divorce dialogique avec l’Iran qui à en croire le tout récent rapport du sioniste argentin et chef de l’AIEA, Rafael Grossi posséderait « non plus 12.5 kg d’uranium enrichi à 60 pc » comme il y a quelques semaines, mais bel et bien « 55,6 kg », soit « la quantité qui ne permettrait plus de qualifier le programme nucléaire iranien de civil », de brandir l’épouvantail de l’article 5 dite de « Défense collective » de l’OTAN au nez et à la barbe des Iraniens, de laisser jeter les masques, de reconnaître que les tensions OTAN/Résistance aussi bien en Irak qu’en Méditerranée orientale (Liban, Syrie) est potentiellement propre à virer à un conflit majeur ?
Depuis le mercredi 7 septembre, la petite Albanie n’entretient plus de relation diplomatique avec l’Iran sous prétexte d’avoir subi en juillet une cyberattaque « d’origine iranienne », « lourde » puisqu’ayant mis hors service et pendant des jours les « infrastructures numériques » dans un pays d’où les OMKiste pilotent directement des opérations de déstabilisation contre le territoire iranien. Mais est-ce la soi-disant colère albanaise qui est à l’origine de la menace US d’invoquer l’article 5 contre l’Iran? Cela aurait pu à la limite en être le cas, s’il n’y avait pas, par intermittence les manifs anti OMK dans les rues de Tirana et si les Albanais qui ne savent pourquoi ils devraient haire l’Iran, n’exigeaient régulièrement pas l’expulsion de la milice pour cause de dangereuses pratiques sectaires. Et surtout si cette secte n’était pas reconvertie depuis son implantation en Europe de l’est en bras exécutant d’Israël dans ses actes de sabotage contre le programme nucléaire iranien.
Watch the Iranian version of the US RQ-170 Sentinel stealth aircraft pic.twitter.com/eWxKwXrt45
— Press TV (@PressTV) October 1, 2016
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Surtout que cette rupture de relation ultra médiatisée qu’a décidé avec exécution immédiate l’Albanie a coïncidé très curieusement avec, des rodomontades de ces dernières heures du Premier ministre sioniste qui est allé même jusqu’à affirmer, à l’issu d’un entretien téléphonique ce mardi avec Biden que face à un Iran nucléaire, « Israël est prêt à tout scénario » et qu’il a « des bras longs dans la région ».
S’il est vrai que cet énième coup de bluff d’Israël qui largement empêtré à domicile bombe gratuitement le torse contre l’Iran, coup de bluff qui relève comme attendue d’une misérable fuite en avant avec en toile de fond la tentative d’impliquer des alliés « abrahamiste » dans tout face-à-face à venir avec l’Iran, il est vrai aussi que cette coïncidence fait de l’OMK le maillon de jonction entre Israël et l’OTAN et partant de celle-ci une menace pour la sécurité iranienne. Et ce n’est pas le communiqué du conseil de sécurité nationale US émis après l’annonce du gel diplomatique Albanie/Iran qui contrediraient cette conclusion :
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« Les États-Unis ont conclu également que l'Iran était responsable de cette cyberattaque du 15 juillet et d'opérations de piratage qui se sont ensuivies. Les États-Unis condamnent sévèrement la cyberattaque de l'Iran contre notre allié de l'Otan, l'Albanie », écrit la porte-parole du Conseil de sécurité nationale Adrienne Watson dans un communiqué. Cette attaque "crée un précédent inquiétant", selon la porte-parole, qui ajoute : « Le comportement de l'Iran enfreint les règles qui gouvernent le comportement d'un État responsable dans le cyberespace en temps de paix. » Et la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre en a rajouté une couche : «Les alliés de l'Otan prendraient leurs propres décisions souveraines sur la manière de répondre à ces cyberattaques, y compris (...) le déclenchement éventuel de l'article 5... Il y a des procédures multiples avant d'invoquer cette disposition qui prévoit que les pays de l'Alliance atlantique ripostent quand l'un d'entre eux est attaqué. »
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Mais l’OTAN contre l’Iran, pourquoi ?
Plus d’un analyste parieraient qu’une dynamique de défense collective pourrait s’activer que pour contrer une « attaque collective » et concernant l’OTAN, cette attaque ne pourrait que provenir en Ukraine. L’introduction à succès des drones iraniens sur le front de combat que mène la Russie contre l’axe US-OTAN a-t-elle si inquiété Washington qu’il en sent le besoin de menacer l’Iran par l’article 5 de défense collective ? Probable, dans la mesure où la contre-offensive de l’armée otano-ukrainienne à Kherson pour laquelle les Américains avaient tout planifié à partir des leçons qu’ils ont tirées de leur échec au Moyen-Orient face à la stratégie asymétrique de la Résistance commence a émettre des signes d’essoufflement.
Vidéo: une division de S-300 ukrainienne pulvérisée vraisemblablement par un drone iranien. (Via Avia.pro)
Pour attaquer la Russie à Kherson, les Occidentaux avaient pris en modèle l’historique opération palestinienne de 2021, « Épée de Qods » d’où l’usage massif des HIMARS (M142, M270 et MARS 2) qu’ils ont, là encore en singeant la Résistance synchronisée avec des missiles anti-radar air-sol AGM-88 HARM qui en avant des tirs des HIMARS, permettent de neutraliser les batteries antimissiles russes.
Depuis l’arrivée de ce système HIMARS (en complément lointain des 155 mm de la 1ère ligne) plusieurs sites de commandement et logistiques russes ont été détruits, par des campagnes de tirs qui, sur le secteur de Kherson, ont progressivement augmentées courant août pour aller jusqu’en Crimée sur fond des attaques extensives contre pont et voies de communications.
New video from the defence exhibition, showing extended footage of the 2018 strike against ISIS. Opening/closing of bay, footage of city lights below and landing are shown. At the start service ceiling of the Shahed-191 is listed as 25,000 ft & 300 km/h is the cruise speed. pic.twitter.com/NYtLuZBLTI
— Aᴍɪʀ (@AmirIGM) February 7, 2019
Une vidéo largement diffusée depuis quelques heures par des sources russes pourrait être la toute première démonstration de force de « Mohajer-6 » que l’armée russe connait bien pour l’avoir vu en action en Syrie et en Irak. L’épisode se passe lors du réapprovisionnement en munition d’une division S-300 SAM ukrainienne.
La frappe aurait été menée à l’aide des munitions correctives à bord du Mohajer-6. Un seul coup précis aurait embrasé l’un des missiles intercepteurs pour en provoquer quelques secondes plus tard une explosion complète de la batterie qui contenait 12 missiles intercepteurs. Des scènes pareilles, on n’en a vu qu’en Arabie saoudite où pas plus tard le janvier 2022 les drones d’Ansarallah ont réussi à pulvériser une batterie de Patriot à Jizan.
The Drive, revue militaire US s’alarmait il y a quelques jours du fait que le Mohajer-6 soit à la fois un UAV de renseignement, de surveillance, d'acquisition d'objectifs et de reconnaissance (ISTAR) capable de transporter une charge utile de surveillance multispectrale et/ou jusqu'à deux munitions à guidage de précision, un UAV avec la masse maximale au décollage de 1 322 livres et qui mesure un peu moins de six mètres de long, et dont l’autonomie de vol est de 12 heures.
It confirms there are jet (top line if 1st pic) and propeller (bottom line) versions that are both launched using vehicle-mounted racks pic.twitter.com/kvS9fFhkWl
— Jeremy Binnie (@JeremyBinnie) March 27, 2019
Mais la plus grosse crainte des analystes de la revue aura été que le Mohajer-6 ne nécessite qu’un "équipage de cinq à sept" personnes ainsi que deux opérateurs pour contrôler et surveiller l'avion, un écart flagrant comparé aux unités balistiques russes qui exige un nombre largement plus important de personnel ? Surtout que « Mohajer-6 » peut également être piloté de manière autonome grâce à son système de pilote automatique, parfaitement indépendant de tout contrôle satellitaire…
Alors un article 5 pour contrer Mohajer-6 ? Au train où vont les folies du camp d’en face rien n’est plus impossible sauf que depuis mercredi 7 septembre et l’évocation de ce fameuse article 5, l’armée de terre iranienne est en vaste manœuvre à Ispahan en présence avec la participation des divisions d'infanterie, de blindés, d'artillerie, d'aviation de l'armée, de drones, d'ingénierie et de guerre électronique. Selon le général Karim Chashak, porte parole de la manœuvre « cet événement évalue la capacité de la Force terrestre iranienne à mobiliser ses militaires de diverses provinces du pays vers la zone cible »…