Au sommaire :
1- USA: la Pologne ré-occupée
Des consultations entre la Russie et les États-Unis et la Russie et l'Otan consacrées aux propositions russes sur les garanties de sécurité se sont déroulées en janvier 2022 à Genève et Bruxelles.
La Pologne a confirmé l’arrivée de 1.700 soldats américains sur son territoire. Ces forces seront stationnées près de la frontière ukrainienne.
Alors que la Pologne s’apprête à s’engager dans un pacte de sécurité trilatéral avec l’Ukraine et le Royaume-Uni, Varsovie a confirmé que des troupes américaines supplémentaires seraient bien déployées sur son territoire.
Les forces seront en particulier envoyées dans le sud-est du pays, près de la frontière avec l’Ukraine, a déclaré le ministre de la Défense nationale de la République Mariusz Blaszczak.
Dans un message Twitter, le haut responsable a précisé que ce déploiement avait bien à voir avec la montée des tensions autour de l’Ukraine, mettant en garde contre toute "agression" contre son voisin.
"L'arrivée ultra-rapide des troupes américaines en Pologne fournit la meilleure réponse aux menaces pesant sur le flanc est de l'Otan et témoigne d’une attitude sérieuse quant aux obligations des alliés. Les soldats opéreront dans la partie est-sud de notre pays", a encore écrit Blaszczak sur Twitter.
Au total, le ministre a salué l’arrivée de 1.700 militaires américains supplémentaires. Certains sont d’ores et déjà arrivés à l’aéroport Rzeszow-Jasionka, à moins d’une centaine de kilomètres de la frontière ukrainienne.
Tensions à l’est
Fin janvier, le Pentagone avait mis en état d’alerte 8.500 militaires, dans l’optique de possible déploiement à l’est. Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, avait notamment accusé la Russie de ne pas avoir "l’intention d’amorcer une désescalade" autour de l’Ukraine.
Le haut responsable américain avait par la suite précisé que des troupes seraient envoyées en Roumanie, en Pologne et en Allemagne. Il avait néanmoins souligné que ces forces n’avaient pas vocation à "combattre en Ukraine", mais plutôt à "apporter un soutien" aux alliés dans la région.
La Russie a réagi à ces récents déploiements, accusant Washington de faire encore monter la tension dans la région. Depuis plusieurs mois, le Kremlin déplore les accusations américaines sur les "actions agressives" de la Russie vis-à-vis de Kiev. Une rhétorique qui ne sert qu’à envoyer davantage de matériel et d’hommes de l’Otan près des frontières russes, selon Moscou.
Fin janvier, le Président ukrainien avait lui-même relativisé la menace russe, assurant que la situation était "sous contrôle" et qu’il n’y avait "pas de raison de paniquer". Dans l’entourage présidentiel, beaucoup reprochent désormais aux États-Unis d’exagérer la menace, pour des raisons politiques, rapportait récemment le Washington Post.
Source : Sputnik
2- Ukraine : Macron, le médiateur ?
Macron au Pays « Gog et Magog »
Après avoir réglé ses affaires à sa manière - les affaires sont les affaires - dans une micro monarchie du golfe Persique faite de cristal, de béton et d'acier, de faux cristaux évidemment et dont l'héritier Cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyan est en phase terminale parce que atteint de la métastase sioniste et après s'être libéré de l'étreinte de ce dernier, Emmanuel Macron se rend dans le Caucase, région de GOG et MAGOG où un mur jusqu'alors impénétrable a été érigé dans le temps selon les textes sacrés pour contrer l'invasion des Barbares de l'époque. Et cette avancée des barbares modernes vers l'Ukraine, et ce jusqu'aux frontières russes, a été possible grâce aux clins d'œil donnés par les petits bouffons des USA comme Zelnsky.
Macron explique pourquoi il se rend en personne à Moscou
Alors qu’il rencontre Vladimir Poutine demain, Emmanuel Macron se confie au JDD sur ses objectifs et sa posture vis-à-vis de la situation en Ukraine. Une rencontre qui doit se tenir en face à face pour "aller au fond des choses".
Après trois entretiens téléphoniques en une semaine, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine discuteront face à face lundi 7 février au Kremlin. Dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) publié le 5 février, le Président français raconte pourquoi il tente de prendre les choses en main sur la crise en Ukraine et révèle ce qu’il compte obtenir au terme de sa visite.
"La période récente a confirmé que lorsqu’on décide de ne pas parler, […] on ne peut alors régler aucun conflit. Parce qu’on laisse alors d’autres parler en notre nom et qu’on ne peut pas non plus contribuer à notre sécurité collective", explique-t-il.
Si sa visite se fera en tant que Président, il vient également représenter l’Union européenne, dont la France préside le Conseil depuis janvier.
Sachant qu’il se rendra le lendemain à Kiev, M. Macron espère faire avancer le dialogue sur la désescalade avec l’Ukraine. "Il faut être très réaliste. Nous n’obtiendrons pas de gestes unilatéraux mais il est indispensable d’éviter une dégradation de la situation avant de bâtir des mécanismes et des gestes de confiance réciproques", précise-t-il auprès de l’hebdomadaire.
S’il trouve "légitime que la Russie posa la question de sa propre sécurité", il compte insister sur "la sécurité et la souveraineté de l’Ukraine ou de tout autre État européen". Son objectif est de "bâtir des solutions historiques" et "avancer vers un nouvel ordre dont notre Europe a profondément besoin".
D’après le JDD, la rencontre se fera dans l’après-midi et la soirée, sans limite de temps imposé, et avec personne d’autre que les deux chefs d’État, leurs traducteurs, et quelques preneurs de notes.
"Pour aller au-delà des arguments de posture, ils ont besoin de ce tête-à-tête, […] sinon il y a la tentation de vouloir briller devant sa propre équipe et de ne pas aller au fond des choses", précise un proche de la présidence.
"Il y a des choses qu'on obtient en tête à tête et qu'on n'a pas au téléphone", abonde l’Élysée auprès de BFM TV, ajoutant que le chef de l’État pourra mieux jauger le "langage corporel de son homologue".
Entretiens
En préparation de ce tête-à-tête, Emmanuel Macron s’est entretenu samedi avec Boris Johnson et le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg. Mercredi, il avait déjà téléphoné à Joe Biden, toujours dans le cadre de la crise russo-ukrainienne. Le représentant de l’Alliance a "salué cette approche" du Président français de consulter ses alliés en amont de son déplacement. Le Premier ministre britannique a quant à lui fait part de son entretien de mercredi avec le Président russe, s’accordant sur le fait qu’"une aggravation n’était dans l’intérêt de personne".
Source : Sputnik
3- Manifs: Ottawa déclare l'état d'urgence !
Le maire d’Ottawa, jugeant la situation « hors de contrôle » dans sa ville, paralysée depuis plus d’une semaine par des opposants aux mesures sanitaires, a déclaré dimanche 6 février « l’état d’urgence » dans la capitale canadienne et la police a durci le ton contre les manifestants.
Les protestations, qui avaient débuté à Ottawa samedi 29 janvier, se sont étendues ce week-end à d’autres grandes villes canadiennes, tandis que des dizaines de poids lourds ainsi que des manifestants continuaient à paralyser le centre-ville de la capitale dimanche.
Le maire, Jim Watson, a annoncé dans l’après-midi avoir déclaré l’état d’urgence à Ottawa « en raison de la manifestation en cours ». Cette déclaration « reflète le grave danger ainsi que la menace à la sûreté et la sécurité des résidents posés par les manifestations continues et souligne le besoin de soutien de la part d’autres administrations et ordres de gouvernement », explique la mairie dans un communiqué.
Une telle mesure « offre également une plus grande souplesse au sein de l’administration municipale, pour permettre à la Ville d’Ottawa de gérer la continuité des activités en vue d’assurer des services essentiels » aux résidents, précise-t-elle.
Un comportement « inacceptable »
Plus tôt dans la journée, M. Watson avait jugé « la situation complètement hors de contrôle, [à Ottawa] car ce sont les protestataires qui font la loi ». « Nous sommes en train de perdre la bataille, (…) nous devons reprendre notre ville », avait martelé le maire, jugeant « inacceptable » le comportement des protestataires, qui obstruent les rues du centre-ville et actionnent sans relâche les klaxons de leurs poids lourds.
La police d’Ottawa, critiquée pour n’avoir pas su prévenir la paralysie du centre de la capitale, a de son côté annoncé son intention d’empêcher le ravitaillement des protestataires, en carburant notamment. « Toute personne qui tenterait d’apporter un soutien matériel (carburant, etc.) aux manifestants risque d’être arrêtée. Cette mesure est désormais en vigueur », a-t-elle averti dans un tweet. A la suite de cette annonce, elle a déclaré dans la soirée avoir procédé à « plusieurs arrestations ».
Le mouvement, baptisé « convoi de la liberté », visait à l’origine à protester contre la décision d’obliger, depuis la mi-janvier, les camionneurs à être vaccinés contre le Covid-19 pour franchir la frontière entre le Canada et les Etats-Unis, mais il s’est rapidement transformé en mouvement contre les mesures sanitaires dans leur ensemble, et aussi, pour certains, contre le gouvernement de Justin Trudeau.
Les manifestants affirment vouloir poursuivre leur occupation tant que les restrictions décidées pour endiguer la propagation du coronavirus ne seront pas levées.
Des habitants exaspérés
Lors d’une réunion d’urgence avec des élus municipaux, le chef de la police d’Ottawa, Peter Sloly, s’était plaint samedi de ne pas avoir de moyens suffisants pour mettre fin à ce qu’il a qualifié d’« état de siège » et a réclamé des « ressources supplémentaires ». La police d’Ottawa doit recevoir sous peu le renfort de quelque 250 membres de la gendarmerie royale du Canada, un corps de police fédéral.
Source : Le Monde
4- Les F-35 suisses frapperont ?!
Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Le Point, la présidente de la sous-commission « Sécurité et Défense » du Parlement européen, Nathalie Loiseau, a estimé que, face à la Russie, l’Europe « ne doit pas être une grosse Suisse molle ». Un propos qualifié « d’inacceptable » par Roberto Balzaretti, l’ambassadeur de la Suisse à Paris.
« Merci d’évoquer la Suisse. Depuis des décennies, nous œuvrons pour la paix et la sécurité, en Europe et dans le monde. Avec discrétion et détermination, aux côtés de nos partenaires, comme la France et l’UE, et dans les enceintes multilatérales », avaient réagi les services de celui-ci.
Mais le contexte a changé. Et d’autres scénarios sont sur la table, comme l’a révélé la Schweizer Radio und Fernsehen [SRF], le 2 février dernier. Et ils expliqueraient, en partie, la décision de Berne de se procurer 36 exemplaires du chasseur-bombardier dit de 5e génération F-35A auprès du constructeur américain Lockheed-Martin, afin de remplacer, dans le cadre du programme Air 2030, les F/A-18 Hornet et les F-5 Tiger mis en œuvre par la force aérienne suisse.
L’annonce de ce choix a surpris bon nombre de commentateurs, étant donné que le F-35A est un appareil taillé pour opérer dans des environnements contestés, grâce à sa furtivité, et qu’il n’est pas forcément le plus à l’aise pour les missions de police du ciel, sachant que l’espace aérien suisse est l’un des plus fréquentés [et complexe] du monde, avec plus d’un million de mouvements aériens par an.
D’après des documents confidentiels obtenus par SRF, les concurrents en lice pour le programme Air 2030 [Dassault Aviation, Lockheed-Martin, Eurofighter et Boeing, ndlr] ont dû affiner leurs offres selon quatre scénarios : « protection de conférence », « défense aérienne », « reconnaissance aérienne » et « frappes au sol ».
Or, il se trouve que, selon SRF, les deux derniers scénarios supposent une intervention à l’extérieur des frontières suisses : dans le sud de l’Allemagne et en Autriche pour l’un, en République tchèque pour l’autre.
« La destination la plus éloignée est à 370 kilomètres de la frontière suisse, en République tchèque. Là, les avions de chasse sont censés bombarder un aéroport et un convoi ennemi », explique SRF, qui évoque ainsi la possibilité pour la force aérienne suisse d’effectuer des frappes « préventives » dans la profondeur.
Un rapport publié en 2017 par un groupe d’experts suisses et intitulé « Avenir de la défense aérienne », avait souligné la nécessité pour l’aviation de combat suisse à réagir promptement en cas d’une menace aérienne extérieure.
« L’exiguïté de l’espace aérien suisse a également une incidence sur d’éventuelles menaces : ces dernières peuvent, en situation normale, survenir rapidement et de manière imminente; des avions en provenance des espaces aériens étrangers peuvent atteindre en quelques minutes seulement le Plateau suisse et ainsi se retrouver au-dessus des zones urbaines fortement peuplées. En cas de conflit armé, une attaque menée avec des systèmes d’armes modernes de longue portée toucherait l’ensemble du pays », y était-il écrit.
Source : Opex.360
5- Qu’est-ce qui empêche les Américains d’attaquer la Russie ?
La Russie est l’un des rares États à disposer d’une triade nucléaire (avec une base de lancement terrestre, sur des sous-marins et des navires de la marine, et sur des avions multirôles ou des bombardiers), dont la puissance de destruction est utilisée progressivement, en commençant par les armes à neutrons, qui sont considérées comme des armes nucléaires à faible et très faible puissance.
L’arme à neutrons est une arme nucléaire ayant un fort effet dissuasif contre une invasion terrestre par des technologies blindées contre la Russie. Elle est conçue de telle sorte que l’effet de souffle est faible (l’onde de choc et le rayonnement thermique sont réduits), l’essentiel de l’énergie libérée prenant la forme d’un rayonnement pénétrant, qui ne détruit que les forces vitales.
L’arme repose sur la capacité des neutrons à pénétrer le matériel de combat, les murs des bâtiments et même les abris de type bunker. L’arme à neutrons est extrêmement efficace contre les chars, l’infanterie et les groupes de parachutistes. Une salve de quelques dizaines de frappes à neutrons, en utilisant simultanément des missiles tactiques ou des lanceurs réactifs, peut anéantir la force vitale d’une division de 16 000 hommes dans une zone de concentration de troupes.
Comme le niveau de rayonnement diminue fortement dans un court laps de temps après l’explosion, l’équipement de combat de l’ennemi est décontaminé et peut être réutilisé immédiatement par ses propres troupes. Il convient de noter que cette technologie est disponible en Russie depuis avant la chute du rideau de fer, et que l’armée chinoise en dispose très probablement aussi.
Source : Réseau International