Ce lundi le nouveau MAE sioniste Lapid, a fait une première sortie anti-Iran en qualifiant l'accord de Vienne, que Biden compte à reformuler puis a faire avaler à l'Iran en y incluant des clauses balistiques, de nuisible. Pour l'heure la nouvelle bande au pouvoir à Tel-Aviv n'a pas osé ni parler de cyberattaque contre Natanz ni non plus évoquer des F-35 Adir à envoyer dans le ciel iranien... Il est vrai que les 4700 missiles qui ont coûté à Netanyahu son fauteuil ne laissent plus aucune place au bombage de torse et aux fantaisies discouriels. Surtout que cette supériorité balistique de la Résistance s'est confirmée au détriment d'une capacité aérienne et aérospatiale de plus en plus lacunaire.
Les médias israéliens et occidentaux ont récemment publié des images satellites montrant un endroit, situé non loin du village Sanjarian (province de Téhéran), qui était auparavant un site nucléaire pour suggérer que de nouvelles activités nucléaires y seraient en cours à l'insu de l'AIEA. Le fait a été même couvert par Fox News. Vrai ou faux? Les satellites israéliens à l’origine de cette "révélation " auraient pris la vessie pour la lanterne. Et comment?
Le supposé site aurait été le lieu de tournage d’une série télé diffusée par la télévision iranienne pendant les vacances du Nouvel An. Le groupe privé de renseignement israélien The Intel Lab et l’Institute for Science and International Security basé à Washington DC ont-ils encore raconté des salades comme ces milliers de clichés publiés après des frappes aériennes contre la Syrie mettant en scène la destruction en vrac des bases et sites iran-Hezbollah?
En termes satellitaires tout comme dans le domaine balistique l'aérospatiale sioniste relève de l'arnaque. Quid du camps adverse? Comment la Résistance localise ses cibles à abattre? Le satellite militaire iranien, Nour-1, commet-il ce genre de méga bourde? Vu la précision inouïe de tirs que revendique la Résistance irakienne contre les bases US, la réponse est forcément non. Comment l'Iran aide-t-il ses alliés à viser leurs ennemis à Gaza, au Yémen et en Irak? Évidemment le secteur qui s'en occupe se fait très rarement parler de lui.
À quoi bon cette collecte d’informations ?
« Une fois que ces informations géographiques seront mises à la disposition des forces armées, elles pourront surveiller à de courts intervalles tout changement dans les bases ou la relocalisation des systèmes de défense américains », a-t-il fait savoir.
L'observation de la localisation des systèmes de défense permet d'identifier les emplacements stratégiques du pays où il est installé et de détecter ses angles morts radar en fonction des performances radar du système.
La Force aérospatiale du CGRI a dévoilé des variantes du missile balistique Fateh-100 appelées Hormouz-1 (anti-radar) et Hormouz-2 (anti-navire). Les deux missiles auraient une portée allant jusqu'à 300 km.
Hormouz-1 est un missile balistique anti-radar iranien qui a la capacité de détruire les radars sur les porte-avions, les sites Patriot à terre et les sites radar de recherche, selon le général de brigade Amir-Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du CGRI. Lors des manœuvres « Grand-Prophète-14 », en 2020, une offensive contre le radar AN/TPY-2 du système de défense antimissile THAAD a été simulée avec un missile inconnu.
Les États-Unis possèdent entre 750 et 800 bases militaires dans le monde, dont un nombre important sont situées au Moyen-Orient et dans les pays voisins de l’Iran.
Les commandants militaires iraniens ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils surveillaient les activités des Américains dans la région et seraient en mesure de cibler toutes leurs bases.
Cinq jours après la mort en martyr du général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani, dans une frappe de drone américain en janvier 2019, Téhéran a tiré, dans la nuit de mardi 7 à mercredi 8 janvier, 313 missiles Qiam et Fateh contre deux bases abritant des troupes américaines en Irak.
L'Iran a la capacité de surveiller non seulement des bases américaines dans la région mais de les repérer aux quatre coins du monde.
L'Iran investit massivement dans son programme spatial depuis des années. Le CGRI a annoncé le 22 avril 2020 le lancement avec succès du premier satellite militaire du pays, baptisé Nour, du désert de Markazi au plateau central de l'Iran. Le lanceur est baptisée Qassed qui signifie « messager ». L'événement a marqué l'histoire du pays.
Or, le renforcement des forces militaires iraniennes sur le plan de l'information géographique est pour l'ennemi un nouveau défi à relever surtout quand il s'agit des données satellitaires et que ces satellites ne sont pas ceux des US et alliés.