Évidemment que ce contact téléphonique qui vient d'avoir lieu entre le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et son homologue iranien Zarif n'est pas sans rapport avec la tonitruante bataille que la Résistance livre en ce moment même à l'entité sioniste, sous les yeux ahuris d'un monde occidental et golfien qui à force de se mentir croyait Israël imbattable. Boukadoum a écrit sur Twitter que les deux parties iranienne et algérienne cherchaient des moyens à faire progresser les relations bilatérales.
En avril, la Chambre de commerce et d'industrie algérienne, un organisme gouvernemental, a annoncé que sa directrice, Wahiba Bahloul, avait convenu avec le conseiller économique de l'ambassade d'Iran en Algérie, Qassem Taghvay, de créer un conseil d'affaires irano-algérien. L'objectif est d'accroître les échanges, d'encourager les investissements et les partenariats dans plusieurs secteurs, tels que l'agriculture, les groupes électrogènes, la pharmacie, l'ingénierie et la construction. Tout ceci est bon surtout que pas plus tard que la semaine dernière, à AIPAC, il était question de l'Iran et le MAE de Rabat appelait le monde entier,, lisant un texte rédigé visiblement à Tel-Aviv, " à faire face à l'Iran puisqu'il est déstabilisant" et représente une menace au Maghreb. Face aux images des enfants massacrés de Gaza, on ne sait pas ce qu'en pense à l'heure qu'il est M Bourita, mais une chose est sûre : face aux opérations de déstabilisation de l'entité sioniste au Maghreb lesquelles visent non seulement les frontières terrestres algériennes à la fois au Maghreb -via Sahara- et Sahel, Alger a désormais plus d'une raison d'étendre au domaine militaire, ses coopérations politiques et économiques avec l'Iran.
IL y a un mois l'entité sioniste s'est livrée à des assassinats ciblés au Sahara à coup de drones, éliminant l'un des hauts commandants du Front Polisario. A Gaza, Alger ne peut que voir et apprécier la technologie balistique de la Résistance, la précision de tir, la portée et la puissance de ces missiles qui s'abattent sans se faire intercepter et en perçant la DCA dite multicouche d'Israël sur des mégapole comme Gush Dan et Tel-Aviv. Cela devra donner bien à réfléchir quand on est un grand pays comme l'Algérie, et qu'on a une grande armée comme l'ANP et qu'ion est riche et convoité. Trois entreprises sionistes contrôlent depuis bientôt un an le ciel du Sahel.
La Tunisie s'est aliliée avec l'OTAN par un accord militaire de 10 ans et au Maroc l'armée sioniste a trouvé un nid où s'engouffre et d'où espionner l'Algérie. cette semaine, on a trop parlé d'espèces d'objets lumineux dans le ciel d'Israël objets, qui suivant les précédents des Américains pourraient bien être des avions de reconnaissance. Un arsenal asymétrique comme celui de la Résistance pourrait largement servir l'Algérie d'ici quelques temps.
Disposant déjà d’une large gamme de drones militaires (Kaman, Karrar, Kian, Simorgh, Mohajer, Ababil, Yasser, Sadegh, Hazem), l’Iran a récemment dévoilé le nouveau Kaman-22 (flèche en persan) qui présente de nombreuses similarités avec l’américain, MQ-1 Predator. Exposé au sol, l’appareil a été présenté avec son armement complet comprenant des missiles air-sol, des bombes à guidage laser similaires aux Paveway ainsi qu’un pod de brouillage électronique identique à celui connu comme AN/ALQ-101 ou 119. C'est propre au combat anti-drone, anti DCA.
Le Kaman-22 dispose d’une endurance de plus de 24 heures et d’une portée de 3 000 kilomètres, à comparer aux 1 800 kilomètres du MQ-9 Reaper. Quand on sait que les MQ US se promènent souvent dans le ciel du Maghreb, il faut s'en prémunir. En termes de taille, le Kaman-22 pèse 530 kilos et qu'il a une longueur et une envergure similaire à celles de MQ-1 Predator (8,2/16,8 mètres). De plus, le Kaman-22 posséderait une charge utile de 390 kilos.
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Avec tout ceci, les assassinats ciblés à l'israélienne au Sahara ne seraient plus une promenade de santé.