Bientôt une intervention militaire directe occidentale en RDC ? Tout laisse croire que oui.
L’actualité en Afrique :
Les analyses de la rédaction :
Bientôt une intervention militaire occidentale en RDC ?
Bientôt une intervention militaire directe occidentale en RDC ? Tout laisse croire que oui.
« La situation dans la province de l’Ituri reste préoccupante. Entre mai et décembre 2020, des attaques ont fait au moins 647 morts et plus de 1,6 million de déplacés, selon l’ONU. Face aux limites de l’action militaire, Félix Tshisekedi avait envoyé en juillet 2020 des ex-seigneurs de guerre pour négocier un cessez-le-feu avec les miliciens de la Codeco. Plus de six mois plus tard, où en sommes-nous ? », lit-on sur RFI
Une intervention militaire occidentale en Ituri est donc en perspective, surtout que la RDC se trouve en ligne de mire depuis l’assassinat suspect de l’ambassadeur italien dans ce pays. D’ailleurs, les USA ne cessent d’envoyer des signaux à la RDC et ce, dans le cadre des appels téléphoniques des différentes autorités de ce pays avec Tshisekedi. Il est donc grand temps pour qu’un contre offensive militaire se prépare et c’est Joseph Kabila, qui entend faire ceci. C’est éventuellement dans ce cadre que le prédécesseur de Tshisekedi a effectué une tournée d’une dizaine de jours à Abou Dhabi, Dubai (Émirats arabes unis), à Dar es-Salaam (Tanzanie), à Harare (Zimbabwe) et à Lusaka (Zambie). Cette visite de Kabila aux trois pays africains anti-occidentaux pourrait viser à créer une coalition africaine visant à neutraliser les complots des pays occidentaux. Après tout, depuis que sous influence US, Tshisekedi a décidé de rompre avec Kabila et de prendre la tête du Sénat, Joseph Kabila, soucieux de l’avenir de son pays et toujours dans l’optique de ne pas laisser les puissances occidentales réaliser leur plan maléfique, pourrait chercher à former sa coalition anti-occidentale.
En effet, depuis des mois, Washington cherche à trouver tous les éléments possibles et inimaginables pour mettre Kabila hors de la scène politique. La présence de Kabila sur la scène politique congolaise a secoué tous les plans de Washington pour mettre la main sur la RDC. Reste à savoir quelles seront les prochaines étapes des complots US contre la RDC et surtout quelle sera la réaction du président Tshisekedi…
L’Éthiopie toujours dans la ligne de mire occidentale :
Les USA multiplient leurs pressions sur l’Éthiopie d’Abiy Ahmed. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken demande au Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed de permettre une enquête internationale sur des atrocités rapportées au Tigré.
Changement de ton. Il y a encore deux mois, l’administration Trump soulignait le droit de l’Éthiopie à rétablir l’ordre dans le Tigré et se félicitait de la retenue du voisin érythréen. Mais dès la fin janvier, une semaine après l’entrée en fonction du nouveau président américain Joe Biden, Washington exigeait "l’évacuation immédiate" des troupes érythréennes présentes sur le sol éthiopien.
Cette semaine, les États-Unis sonnent à nouveau l’alerte. Ce mardi, au téléphone avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a évoqué "un nombre croissant d’informations crédibles faisant état d’atrocités et d’atteintes et violations des droits humains", lui demandant au passage d’autoriser une enquête internationale.
Samedi déjà, le chef de la diplomatie américaine s’était dit "sérieusement préoccupé par les atrocités rapportées et la détérioration de la situation globale au Tigré".
Décidément, le fait que l’Éthiopie tienne tête face aux pressions US-Israël a poussé cet axe à vouloir entrer en conflit direct avec Addis Abeba. Depuis le début du conflit de Tigré, déclenché par ce même axe US-Israël, on tente de faire un remake du Mali ou encore de ce qui se passe au Moyen-Orient, bien que, rappelons-le, dans les deux cas, la puissance occidentale n’a pas pu atteindre ses objectifs.
Mais une autre raison de cet acharnement occidental contre l’Éthiopie est le fait que ce pays de la Corne de l’Afrique que l’Occident souhaitait tant avoir dans son camp, s’est tourné vers l’axe de l’Est et a ainsi fait échouer tous les plans de démembrement, d’ingérences et de pillages.
D’ailleurs, la Chine et la Russie ont bloqué vendredi soir l’adoption d’une déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU demandant la « fin des violences » au Tigré en Éthiopie, entraînant l’abandon du projet de texte après deux jours de négociations. Pékin et Moscou, auprès desquels aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat, considèrent que le conflit armé au Tigré depuis début novembre relève d’une « affaire intérieure ». Selon un diplomate, les deux capitales auraient accepté un texte sous condition qu’il ne porte que sur la situation humanitaire dans cette région dissidente du nord de l’Éthiopie.
Les alliés de l’Éthiopie tentent en effet d’empêcher l’internationalisation de ce conflit, l’objectif tant souhaité par Washington-Tel-Aviv depuis le début du déclenchement de cette crise.
Le conflit tigréen a éclaté parce que des puissances occidentales ont armé et renforcé ces séparatistes afin de renverser le gouvernement d’Addis Abeba. Le crime, de ces pays de la Corne, est qu’ils ont l’ambition de devenir des plaques tournantes économiques mondiales.
Lorsque les pays empêchent l’Occident de s’ingérer dans leurs affaires internes et régionales et qu’ils prônent par-dessus tous les alliances intrarégionales, les problèmes fondamentaux comme le terrorisme se résolvent et les pays retrouvent un pays tout en préservant leur intégrité et leur souveraineté. C’est le cas de l’Éthiopie qui résiste et tient tête à cet axe occidental.
Ebola : nouvelle bioguerre contre l’Afrique ?
Alors que les guerres militaires des néo-colons ne cessent d’accumuler les échecs, cette force d’occupation semble avoir misé sur une autre forme de guerre : la bioguerre !
On se rappelle fort bien comment des vols d’Air France se sont transformés en des attaques biologiques contre les pays africains, avec à leur bord des Français testés positifs à la Covid-19 qui ne se déclaraient pas et qui de ce droit refusaient de se déclarer, mais aussi des déclarations de part et d’autre des autorités du secteur de santé dans les pays occidentaux qui ne se privaient pas de dire que l’Afrique était la meilleure destination pour tester les vaccins anti-Covid, puisque selon ces soi-disant « médecins », on a déjà utilisé les Africains comme des cobayes dans le cadre des expériences sur le Sida et que par conséquent ce même Occident n’hésiterait pas un seul instant à en faire de même pour enrayer la Covid-19 en Europe, surtout que « les Africains n’ont ni de masques ni d’appareils de ventilation ni des hôpitaux dignes de ce nom » et que par conséquent personne ne comprendrait de quoi ils sont morts.
C’est dans le cadre de cette même bioguerre qu’on apprend qu’au Mali, pays qui compte au total 8509 cas touchés et 358 décès, 396 000 doses de vaccin Oxford-AstraZeneca ont été livrées le vendredi 5 mars à l’aéroport de Bamako.
« Un premier lot sur plus de 1,4 million de doses attendues d’ici fin mai 2021 grâce à Covax, un dispositif créé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au bénéfice des pays les plus démunis, pour un accès à des vaccins sûrs et efficaces », lit-on sur RFI.
Ces vaccins qui sont destinés à faire de l’Afrique un laboratoire d’expérimentation visant à faire vendre de l’or et d’autres richesses africaines en échange de pseudo vaccins.
Idem pour l’Ebola, qui après avoir été déraciné refait surface et est ultra médiatisé dans le même objectif. On nous avertit dans les médias mainstream qu’une nouvelle épidémie d’Ebola est en train de se propager. « Le 17 février, l’Organisation mondiale de la Santé a signalé un groupe de cas d’Ebola en Guinée… L’administration Biden va de l’avant avec des plans pour contrôler les passagers des compagnies aériennes de deux pays africains arrivant aux États-Unis pour le virus Ebola… », lit-on alors dans les médias mainstream.
L’auteur d’un article publié sur Réseau international parle d’ailleurs de ce nouveau show occidental en ces termes :
« Il y a un scénario prévisible : dans les cliniques et les hôpitaux du Congo, les personnes effrayées qui arrivent avec ce que l’on appelle les « signes précurseurs » d’Ebola seront diagnostiquées comme des cas probables. Vous « montrez » aux gens un germe et vous leur dites ce qu’il est et ce qu’il fait, et les gens vous saluent. Ils cèdent. Ils croient. En fait, ils ne savent rien. Mais ils croient. La campagne massive visant à faire croire aux gens que le virus Ebola peut attaquer à tout moment, après le moindre contact, est un succès. Les gens se laissent aller à l’hystérie. Pour ne pas résoudre les problèmes des gens, une couverture médiatique est nécessaire. Une couverture qui innocente la pyramide du pouvoir. Sous le couvert d’une « pandémie mondiale », la médecine moderne toxique peut étendre sa portée à tous les coins du globe en tant que plate-forme nécessaire pour traiter les « populations infectées »… Nous avons maintenant la dure leçon du COVID. Et nous avons les annonces de 2021 concernant une autre épidémie d’Ebola. Une autre épidémie de mensonges. »
L’auteur a tout dit. On envoie ensuite des vaccins qui n’ont toujours pas fait leurs preuves en Afrique.
Mais de leur côté, les pays africains sont de plus en plus conscients des mains qui se cachent derrière cette affaire. Sénégal, Égypte, Maroc… De plus en plus de pays africains reçoivent des vaccins anti-Covid du laboratoire chinois Sinopharm, mais aussi des vaccins russes.
Fini le temps où l’Occident décidait pour les Africains et leur dictait avec qui, quand et comment entretenir des relations. L’Afrique est un continent indépendant et souverain et ceci, la puissance néo-colonialiste finira par le comprendre, tôt ou tard.