Malgré la désescalade des tensions à la frontière entre le Liban et la Palestine occupée, la panique règne toujours parmi les rangs de militaires israéliens surtout les commandants de l’armée, indique Maariv.
Le quotidien israélien Maariv a évoqué, dans son édition de mardi 26 janvier, l’état de panique régnant toujours au sein de l’armée en raison d’une possible attaque de représailles du Hezbollah en réponse à l’assassinat de l’un de ses combattants en Syrie.
« Le règlement de compte n’a pas encore été réalisé », ajoute Maariv.
Et de continuer : « Le règlement de compte pour un effectif du Hezbollah tué en Syrie n’a pas encore eu lieu et bien que les tensions aient été apaisées pendant les derniers mois à la frontière du Nord, l’armée croit toutefois que la situation pourrait exploser d’un moment à l’autre ».
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Maariv indique : « Les tensions imprévisibles, censées se transformer en un scénario de confrontation, pourraient se produire entre Israël et le Hezbollah, notamment en Syrie. »
Comment 93 000 balles ont-elles été volées d’une base militaire israélienne à Tzéélim ? Et comment n’ont-elles pas été jusqu’ici retrouvées ?
Ce sont des questions posées par le quotidien israélien Yediot Aharonot qui a rappelé ainsi le vol des dizaines de milliers de cartouches il y a presque un mois, un problème qui s'ajoute à plusieurs autres crises auxquelles l'armée israélienne est aux prises sur divers plans.
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« Personne ne sait encore où sont actuellement les balles volées. Aucun individu n’a été encore arrêté et l’armée israélienne n’a fait rien contre aucun responsable militaire », indique le quotidien.
Selon Yediot Aharonot, « une importante partie de ces munitions ont été vendues aux bandes criminelles ».
Le quotidien n’exclut que les voleurs ont reçu de l’aide de l’intérieur à la base.
Des sources proches de l’enquête ont déclaré aux médias que les voleurs avaient réussi à surmonter tous les cercles de sécurité de la base, ils ont conduit un camion jusqu’au bunker, y sont entrés et ont sorti des boîtes contenant des dizaines de milliers de cartouches pour fusils semi-automatiques.
C’est loin d’être le premier vol de grandes quantités de munitions ou d’armes sur des bases militaires. Beaucoup d’entre elles n’ont jamais été retrouvées. Le système complexe de sécurité et de protection électronique du bunker d’armes de la base de Tzéélim, dans lequel des dizaines de millions de shekels ont été investis ces dernières années, s’est avéré absolument inutile.
« Les voleurs ont bénéficié du coup de main de soldats ou de fonctionnaires de la base. Ils avaient apporté les utiles nécessaires au vol, mais ils n’en ont eu pas besoin grâce à l’aide intérieure qui rendait très facile le transfert des boîtes ».
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La base Tzéelim est située au sud-ouest de Beer Sheva et est considérée comme la principale et la plus grande base d’entraînement des forces terrestres.
Des commandants de l’armée israélienne reconnaissent que le vol d’armes des bases militaires est devenu une monnaie courante pendant les dernières années.