Cette guerre hybride que l'ambassade US a déclenchée contre la Russie en appelant sans façon les Russes à descendre dans la rue pour réclamer la libération de l'espion Navalny et qui se conjugue à une démonstration de force plus ou moins ratée de l'US Navy en mer Noire puisque l'USS Donal Cook se serait heurté dès les premières heures de son arrivée à un barrage de feu russe, selon les sources militaires, n'est qu'une tentative destinée à "mettre à la porte du Moyen-Orient la Russie", comme très clairement dit le nouveau chef du Pentagone, LIyod Autin devant le Sénat. À ce qui parait, cette mise à la porte devrait commencer par la Syrie où Biden et Cie ont tendance à jouer à la fois du levier kurde et turc, quitte à déposséder Moscou d'abord de sa base aérienne à Qamichli qui pour être à la fois limitrophe de la Turquie, et de l'Irak, gêne terriblement les Américains diffusent là-dedans des S-400 et leurs radars capables de couvrir le ciel irakien et que par les temsp qui courent l'Irak pourrait tôt ou tard en faire appel.
Aussi, c'est sur Qamichli que la Russie a focalisé ces dernières semaines le gros de ses efforts. Des systèmes de défense aérienne supplémentaires sont déployés sur la base aérienne russe, dans l'objectif de préparer à toute l'attaque que la Turquie lancerait contre le nord de la Syrie. La Russie a également déployé des drones massifs et des blindés supplémentaires dans cette région, comme en témoignent de nouvelles images satellites apparues récemment.
Sur les images satellites présentées, du matériel militaire - des véhicules blindés Typhoon et des camions de l'armée russe - sont visibles sur la base aérienne militaire de Qamichli. Avia.pro, site proche du ministère de la Défense parle des systèmes de missiles de défense aérienne Tor ou le ZRPK "Pantsir-S" supplémentaires. Toujours selon cetet source, des avions de transport militaires russes ramenent avec eux à Qamichli, sont des soldats, des véhicules blindés et, probablement, des moyens de défense aérienne supplémentaires.
Selon Al-Masdar News, à peine investi, le nouveau chef du Pentagone a décidé du déploiement de quelques 500 GI's supplémentaires sur la rive est de l'Euphrate qui répartis entre Hassaké, Deir ez-Zor et al-Tanf ont pour mission d'abord d'appuyer Israël dans sa guerre perdue contre la présence "iranienne" en Syrie, puis de foutre le chaos dans l'Irak voisin à l'effet de couper la route stratégique Iran-Irak-Syrie et ce par infiltration massive de Daechistes interposés et puis et surtout préparer le terrain à ce que le jeu du chat et de la souris, qui implique depuis bien longtemps les amis kurdes et turcs de Big Brother, finisse par épuiser totalement et la Syrie et la Russie. Mais les dès anti US russes semblent avoir déjà été jetés, Moscou étant déterminé à anticiper tout clash à venir : Pour la troisième fois ces dernières semaines, une frappe au drone d'attaque russe a visé le plus grand dépôt de pétrole de contrebande des terroristes pro-Turquie das la ville de Tarkhin. C'était des drones de type Orion qui ont mené la frappe avant que les missiles russes,, tirés visiblement depuis la base de Hmeimim ne passent à l'acte. La dernière frappe aérienne de ce type a eu lieu le 10 janvier, ce qui indique que la Russie tente d'empêcher les terroristes de trafiquer le pétrole vers la Turquie voisine, liquidant , entre autres, les terroristes et détruisant leur équipement et leurs dépôts d'armes.
Jihadist area near #Tarhin targeted by unknown #Russian drone (it could be Orion - just like 10\01\2021) #Syria pic.twitter.com/aneXLDtpWv
— Last Defender (@LastDef) January 24, 2021
Or ce genre de frappes risque de se produire d'autant plus qu'à Ain Issa, à Raqqa, les Kurdes refusant de coopérer, et que les pro-Turquie de Huras al-Din, visiblement remntés depuis l'arrivée de Biden à la Maiosn-Blanche et les efforts que fournit leur commandant en chef, Erdogan, pour s'attirer les faveurs des démocrates US. La milice terroriste affiliée à Al-Qaïda, a publié une vidéo mettant en scène son toute dernière attaque contre les positions russes dans la ville d'Ain Issa dans la province de Raqqa, au nord de la Syrie. L'attaque a eu lieu du 31 décembre au1er janvier et impliquait des drones suicides. Elle a été repoussée par les troupes russes et n'a fait aucune victime. Mais c'est à ce genre d'assaut que l'axe US/OTAN se prépare pour chasser d'abord la Russie de Qamichli, puis d'Ain Issa et pourquoi tant qu'on y est de M4. Or l'attaque est la meilleure défense : dans le nord-est et nord-ouest, la Russie est parfaitement en posture offensive tout comme dans le centre et le sud où la quatrième division de l’armée syrienne a attaqué les anciens rebelles dans l’ouest de Deraa, rebelles qui sont soumis apparement au processus de réconciliation nationale en 2018 mais continuent à multiplier les exactions.
Ceci étant, cette guerre hybride que le duo Biden-Austin a commencé sur le territoire russe pour mettre sous pression la Russie en Syrie et au Moyen-Orient, lui arracher des concessions ou encore la pousser au compromis, Moscou ne saurait y faire face avec les mêmes méthodes que sous Trump. Il faut qu'il élargisse bien son horizon. À quoi rime cette assertion?Et bien des préparatifs d'attaques anti-russes en Syrie combinés aux pressions générées sur la scène ne peuvent être neutralisés que si Moscou passe à une logique préventive : le fait de vouloir coexister en Syrie avec une Amérique qui a déclaré la guerre à la Russie parait impossible. La Russie devra frapper les convois américains de contrebande de pétrole. Elle pourrait même depuis Qamichli et à l'aide de ses systèmes de DCA, couvrir les combattants irakiens en pleine guerre contre les USA et Daech en Irak. C'est à ce prix que Poutine pourra préserver ses acquis au Levant et au Moyen-Orient pour les quatre années à venir », note un analyste.
