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L'armée marocaine vampirisée par une armée sioniste "désintégrée" au Proche-Orient

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le deal israélo-marocain ne se limite pas à l'annexion du Sahara Occidental. D. R./AFP

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Cela sautait bien aux yeux: le passage de deux de l'ex secrétaire à la Défense, Esper au mois de septembre au Maroc, la signature d'un accord militaire de dix ans avec le Royaume, puis la livraison des milliards de dollars d'armements à Rabat et tout ceci, assaisonnés à la sauce de la reconnaissance de l'annexion du Sahara à l'Algérie puis la normalisation avec Israël, n'avait qu'un seul et unique objectif, déclencher la guerre entre le Maroc et l'Algérie.

En effet, deux semaines après l'annonce de la normalisation avec l'entité sioniste, et ce, au motif d'obtenir la reconnaissance du Sahara occidental, la rue marocaine n'est pas convaincu et refuse net de suivre le roi. L'épisode de cette carte du Sahara occidental que le PM sioniste a affiché lors d'un discours à l'adresse des Marocains et qui a provoqué un tollé à travers tout le Maroc, l'a bien prouvé, les Marocains ont l'air plutôt d'un baril de poudres. Il faut que la dynamique amplificatrice du Non à l'entité sioniste casse et quoi de mieux d'ouvrir les placards et attiser les vrai-faux conflits comme le fait "Maroc diplomatique". 

«Pourquoi le Maroc doit revendiquer le Touat, Tidikelt, Gourara, Saoura, Béchar et Tindouf», titre le journal du Makhzen qui met en exergue l’«intégrité territoriale» et la «souveraineté nationale», souligne Algérie Patriotique avant de commenter : " L’objectif est clair : exhumer le dossier du «Sahara central» que le Maroc «doit récupérer». Vieille revendication de Hassan II qui avait tenté, en vain, en 1963, de rattacher le sud-ouest algérien au Maroc par la force. Les Marocains ressortent du tiroir les documents poussiéreux qu’ils comptent exhiber pour justifier une agression armée contre l’Algérie, maintenant qu’ils se sont adjoint les services d’Israël et des Emirats arabes unis. Le déploiement d’avions espions le long de nos frontières ouest, révélé par de nombreuses sources sûres, n’a pas pour seul et unique objectif de surveiller les mouvements dans cette zone propice à tous les trafics, mais à observer les activités des forces armées algériennes stationnées à l’extrême-ouest et sud-ouest du pays, commente Algérie Patriotique. 

Et le site algérien ne croit pas si bien dire : A l'heure qu'il est les pseudo marocains d’Israël en la personne des militaires comme Eizenkot travaillent à ce que cette guerre ait lieu pour sûr : L’ancien chef d’état-major Gadi Eizenkot a décidé de ne pas se présenter aux prochaines élections, ont rapporté mercredi les médias. Eizenkot, chef d’état-major de l’armée de 2015 à 2019, travaille maintenant pour un certain nombre de think-tanks". Ces think tank on en connait la mission. Il y est d'ors et déjà question de créer une industrie d'armement Israël-Maroc-USA performante! 

"Novembre dernier, les États-Unis ont signé un accord de coopération militaire d’une durée de dix ans avec le Maroc. Avec le rétablissement des relations diplomatiques « stratégiques » avec Israël et l’accord de « transfert de technologie » qui sera signé entre Israël et le Maroc, il est clair qu’un trio « axe magique », ,Israël-USA-Maroc, va être construit dans le secteur de l’armement, avec un financement américain, écrit le 7 du Maroc qui ajoute :

" Le Maroc accueille déjà l’exercice militaire African Lion, organisé chaque année par l’US AFRICOM, le commandement américain pour l’Afrique. En outre, il est un excellent client de l’industrie américaine de l’armement, avec les commandes de 2019-2020, de chars Abrams, de 24 avions de combat F-16 « Viper » et de 24 hélicoptères d’attaque AH-64E Apache !…Le Ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a souligné récemment que la relation entre le Maroc et les États-Unis a « pu résister aux vicissitudes du temps », rappelant que les deux pays ont « toujours été du même bord durant les grands événements ayant marqué le 20è siècle, tout en opérant une transition au 21è siècle plus forte que jamais Aussi, a-t-il continué, ce partenariat a été « en mesure de s’adapter face aux menaces encore plus grandes et encore plus pernicieuses que constituent le terrorisme, l’extrémisme violent, la cyber-criminalité, les trafics illicites de tous genres et le séparatisme », dit le journal. 

Le séparatisme? Le mot sonne trop faux pour ne pas être une invention israélienne... 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV