Le Roi-nu du Maroc n'a pas pu contenir la rue, la tromper avec cette ridicule prétention qu'est la normalisation = le Sahara marocain. Des centaines de Marocains ont bravé l'interdiction royale et organisé, samedi 26 décembre, de nouvelles manifestations de protestation dans plusieurs villes du pays contre la normalisation entre le régime marocain et l’entité sioniste. Des centaines voire des milliers puisque la censure ambiante ne laissent fuiter aucune information politiquement incorrecte.
Et vu la liste des villes, ces défilés auraient été bien géants : Rabat, Fès, Oujda, Casablanca, Tétouan ...toutes y ont passé pour un premier éclatement de colère anti Rabat et anti sioniste. Les protestataires qui portaient des drapeaux de la Palestine ont scandé des slogans contre la normalisation avec Israël et contre les crimes commis par ce régime à l’encontre des Palestiniens. Ces rassemblements ont eu lieu alors que les services de sécurité marocains à Rabat ont refusé, il y a deux semaines, d’autoriser la tenue d’un sit-in de dénonciation contre la normalisation prévu devant le Parlement.
Selon Rai al-Youm, la faction des étudiants progressistes de gauche de l'Union nationale des étudiants marocains a aussi dénoncé cette mesure. Des membres de l'Union nationale des étudiants marocains se sont réunis dans différentes universités marocaines (Rabat, Fès, Oujda, Casablanca, Tétouan ...) dans des stands en solidarité avec le peuple palestinien. Un seul mot était dans les bouches : vive la Palestine, Israël dehors!
Le parti marocain Annahj Addimocrati a fermement condamné la décision de Rabat de normaliser les relations avec l’entité sioniste, appelant toutes les forces vives et l’ensemble des citoyens à la « rejeter et à s’unir pour la faire avorter ». Pour le parti Annahj Addimocrati, la normalisation est « une trahison et un coup de poignard dans le dos du peuple palestinien et à sa cause juste », car il s’agit d’une décision qui « fait fi de la position du peuple marocain et des forces vives et démocratiques qui soutiennent la cause palestinienne ».
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L’organisation marocaine de soutien aux causes de la nation y voit une démarche « unilatérale et irréfléchie qui aura des incidences négatives sur la cause palestinienne ainsi que sur l’histoire, la stabilité, l’avenir et les relations régionales du Maroc ». Et si les manifs se poursuivait et s'amplifiait? Evidemment le roi compte sur le soutien en renseignement de Tel-aviv pour faire dénoncer les citoyens, les mettre en taule, bref les museler.
Selon News 12, « le groupe d’Israéliens a quitté l’hôtel avec deux bus qui attendaient à l’extérieur, lorsqu’un des chauffeurs a soudainement appuyé sur la pédale d’accélérateur et frappé les deux Israéliens qui traversaient la route. Un Israélien, dont le nom n’a pas encore été autorisé, a été tué sur le coup et deux autres ont été blessés ». A l'époque, la "victime" avait été identifiée comme étant le rabbin David Levy, 41 ans, résidant à Ashdod. Certes, la police de Sa Majesté a arrêté les deux chauffeurs de bus dans le but de déterminer s’il s’agissait ou non d’actions terroristes et il a conclut que ce fut une erreur. Ceci étant aucun Marocain digne de ce nom ne l'a pas cru. L'incident a été classé mais en cet décembre 2020 tout peur recommencer. Surtout si les Marocains s'arrêtent sur ce fait que les pseudo marocains sionistes d'Israël ont déjà une fois trahi le Maroc et qu'ils n'hésiteraient pas à le faire une seconde fois. A 30 kilomètres des frontières algériennes, les officiers sionistes largement infiltrés au sein de l'armée maricaine préparent déjà la guerre contre le peuple frère d'Algérie.